L’insomnie, mais pas les hypnotiques, est liée au risque de cancer du sein
- Chiu HY & al.
- J Womens Health (Larchmt)
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans le cadre d’une étude de cohorte nationale basée sur la population menée à Taïwan, l’insomnie, mais pas la prise d’hypnotiques, a été associée à un risque accru de cancer du sein.
Pourquoi est-ce important ?
- L’insomnie doit être traitée de manière agressive par des hypnotiques chez les femmes à risque de cancer du sein.
Conception de l’étude
- Étude de cohorte nationale rétrospective basée sur la population s’appuyant sur la base de données de recherche de 2010 du système national d’assurance maladie longitudinale de Taïwan.
- 11 021 patientes souffrant d’insomnie ont été comparées à 22 042 femmes témoins ne souffrant pas d’insomnie appariées selon l’âge et sélectionnées de manière aléatoire.
- Financement : ministère de la Science et de la Technologie, Taïwan.
Principaux résultats
- L’insomnie a été associée à un risque accru de cancer du sein de 43 % (RR ajusté [RRa] : 1,43 ; IC à 95 % : 1,10–1,84).
- L’insomnie avec la prise d’hypnotiques n’a pas été associée à un risque accru de cancer du sein (RRa : 1,09 ; IC à 95 % : 0,71–1,68).
- L’insomnie sans la prise d’hypnotiques a été associée à un risque accru de cancer du sein (RRa : 1,41 ; IC à 95 % : 1,07–1,85).
- La prise d’hypnotiques sans insomnie n’a pas été associée à un risque accru de cancer du sein (RRa : 0,71 ; IC à 95 % : 0,40–1,27).
Limites
- Conception rétrospective.
- Certains facteurs de confusion des données n’ont pas été contrôlés, tels que l’IMC.
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