L’incidence des AVC après une visite au service des urgences pour cause de céphalées est d’environ 1 sur 700

Pourquoi est-ce important ?

• Les résultats soulignent la nécessité d’améliorer la précision du diagnostic.

Principaux résultats

• Hospitalisation pour cause d’AVC dans les 30 jours :
  • 0,14 % dans le groupe des céphalées.
  • 0,02 % dans le groupe des coliques néphrétiques.
  • 0,04 % dans le groupe des dorsalgies.
• Risque d’AVC corrigé :
  • Comparaison entre céphalées et coliques néphrétiques : rapport de risque corrigé (RRc) de 2,69 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 2,29–3,16).
  • Comparaison entre céphalées et douleurs dorsales : RRc de 4,0 (IC à 95 % : 3,74–4,3).
• Les profils étaient similaires pour l’AVC ischémique, l’hémorragie intracérébrale et l’hémorragie sous-arachnoïde.
• Le risque accru d’AVC était beaucoup plus faible chez les 1,78 % de patients du groupe des céphalées qui ont fait l’objet d’une IRM cérébrale pendant leur visite dans un SU, par rapport aux autres :
  • Comparaison entre céphalées et coliques néphrétiques : RRc de 1,47 (IC à 95 % : 1,22–1,78).
  • Comparaison entre céphalées et dorsalgies : RRc de 1,49 (IC à 95 % : 1,24–1,80).

Méthodologie

• Une étude de cohorte rétrospective aux États-Unis a été menée auprès de patients ayant fait une visite dans un SU avec prise en charge puis sortie, en Floride et à New-York :
  • 1 502 831 avaient reçu un diagnostic de céphalées bénignes.
  • 183 028 avaient reçu un diagnostic de colique néphrétique.
  • 2 729 020 avaient reçu un diagnostic de douleur dans la partie inférieure du dos.
• Critère d’évaluation principal : l’hospitalisation dans les 30 jours pour cause d’AVC.
• Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Limites

• Étude basée sur des données administratives de demandes de remboursement.
• Certains AVC n’ont probablement pas été détectés.
• L’observance aux directives n’est pas connue.