L’incidence des arrêts cardiaques hors de l’hôpital est liée à une exposition à des polluants atmosphériques le jour même

  • Gentile FR & al.
  • PLoS One

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une moins bonne qualité de l’air correspond, de manière fiable, à une incidence plus élevée d’arrêts cardiaques hors de l’hôpital (ACHH).
  • Une disponibilité accrue des ambulances les jours de forte pollution pourrait contribuer à réduire la mortalité due aux ACHH.

Pourquoi est-ce important ?

  • Seuls 10 % des patients subissant un ACHH survivent jusqu’à leur sortie de l’hôpital.
  • Les données antérieures sur la relation entre les ACHH et la pollution atmosphérique étaient limitées et incertaines.

Principaux résultats

  • Après une correction pour prendre en compte la température, l’humidité et les variations de la concentration quotidienne, un modèle multivarié a mis en évidence des relations significatives et indépendantes entre chaque polluant et la probabilité d’une incidence plus élevée d’ACHH.
  • Rapports de cotes (RC) d’une incidence plus élevée d’ACHH (P < 0,001 pour toutes les valeurs) :
    • Benzène : 2,6.
    • Monoxyde de carbone (CO) : 3,0.
    • Dioxyde d’azote (NO2) : 2,8.
    • Ozone : 2,4.
    • Particules (Particulate Matter, PM) fines PM10 : 2,7.
    • Particules fines PM2,5 : 2,6.
    • Dioxyde de soufre (SO2) : 4,1.
  • Des relations dose-réponse pour chaque polluant sont apparues après des corrections des températures.
  • Les doses absolues d’exposition le jour même ont été celles qui ont le plus affecté le risque d’ACHH.

Méthodologie

  • Une étude observationnelle et rétrospective d’un registre a été menée.
  • Les chercheurs ont comparé les données médicales relatives aux ACHH pour l’année 2019 (n = 1 582) avec celles d’une agence environnementale de la vallée du Pô, une région polluée d’Italie.
    • Ils ont divisé les jours en fonction de l’incidence élevée ou faible des ACHH.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Les mécanismes qui sont nocifs ne sont pas encore clairement établis en ce qui concerne l’ozone, le NO2, le benzène, le CO et le SO2.
  • La population de cette région est relativement âgée.
  • Les données de surveillance pourraient ne pas présenter une corrélation avec les expositions individuelles.