Leucémie lymphocytaire chronique : un traitement par ibrutinib offre des bénéfices durables de survie à long terme
- Barr PM & al.
- Blood Adv
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’une leucémie lymphocytaire chronique (LLC) âgés de 65 ans et plus qui ont reçu un traitement par ibrutinib ont obtenu des bénéfices durables en termes de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) jusqu’à 8 ans plus tard.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces données à long terme seront essentielles pour guider les cliniciens qui traitent les patients atteints d’une LLC avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton en monothérapie.
Méthodologie
- Dans le cadre de l’essai de phase III RESONATE-2, 269 adultes âgés de 65 ans et plus atteints d’une LLC ou d’un petit lymphome lymphocytaire non préalablement traités ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir soit de l’ibrutinib, soit le traitement de référence, du chlorambucil.
- Critères d’évaluation principaux : SSP et SG à 8 ans.
- Financement : Pharmacyclics LLC, une société AbbVie.
Principaux résultats
- Dans l’ensemble, après une durée de suivi médiane de 83 mois, le groupe ibrutinib présentait une SSP significativement plus élevée que le groupe chlorambucil (rapport de risque [RR] : 0,154).
- À 7 ans, le taux de SSP était de 59 % dans le groupe ibrutinib, contre 9 % dans le groupe chlorambucil.
- Dans un sous-ensemble de patients présentant des caractéristiques génomiques de risque élevé, le taux de SSP à 7 ans était significativement plus élevé chez les patients qui présentaient une configuration del(11q) ou non mutée des gènes des régions variables des chaînes lourdes de l’immunoglobuline traités par ibrutinib, comparativement à ceux traités par chlorambucil (52 % contre 0 % et 58 % contre 2 %, respectivement).
- Le taux de SG à 7 ans était de 78 % dans le groupe ibrutinib.
- Les données de SG n’ont pas été recueillies pour les patients traités par chlorambucil qui présentaient une progression de la maladie après une médiane de 5 ans, car ils étaient éligibles pour passer à l’ibrutinib dans le cadre d’une étude d’extension à long terme ou quitter l’étude.
- La prévalence globale des événements indésirables était comparable aux données de suivi à 5 ans obtenues précédemment. Aucun nouveau signe d’alerte concernant la sécurité d’emploi n’a été rapporté au cours de la période de suivi étendu.
Limites
- L’ibrutinib a été comparé à un agent de chimiothérapie plutôt faible, le chlorambucil.
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