Leucémie lymphocytaire chronique : l’association vénétoclax et obinutuzumab améliore la SSP chez des patients en bonne forme physique

  • Eichhorst B & al.
  • EHA 2022

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Par rapport à une immunochimiothérapie standard, une association de vénétoclax et obinutuzumab a significativement amélioré la survie sans progression (SSP) à trois ans chez des patients en bonne forme physique atteints d’une leucémie lymphocytaire chronique (LLC).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent qu’en dépit de la capacité de l’ibrutinib à améliorer encore davantage la SSP à trois ans lorsqu’il est ajouté à ces deux médicaments, le risque d’événements indésirables graves l’emporte sur les bénéfices.

Méthodologie

  • Dans le cadre de l’essai de phase III GAIA/CLL13, 920 patients atteints d’une LLC sans aberrations du gène TP53, en bonne forme physique et naïfs de traitement ont été affectés de manière aléatoire dans l’un des 4 groupes de traitement de 230 patients chacun : 1 bras recevant une immunochimiothérapie standard et 3 bras recevant du vénétoclax de manière limitée dans le temps (association vénétoclax et rituximab, vénétoclax et obinutuzumab, ou vénétoclax, obinutuzumab et ibrutinib).
  • Une analyse intermédiaire de la SSP a été réalisée à un point temporel fixe du mois 61.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Par rapport à la chimiothérapie, la SSP était significativement meilleure avec l’association vénétoclax et obinutuzumab (rapport de risque [RR] : 0,32 ; P < 0,000001) et l’association vénétoclax, obinutuzumab et ibrutinib (RR : 0,42 ; P < 0,0001), mais pas avec l’association vénétoclax et rituximab (RR : 0,79 ; P = 0,183).
  • Les taux de SSP à 3 ans étaient les plus élevés dans le groupe sous trithérapie (90,5 %), suivi du groupe sous vénétoclax et obinutuzumab (87,7 %).
  • Le groupe sous immunochimiothérapie (75,5 %) et le groupe sous vénétoclax et rituximab (80,8 %) présentaient les taux de SSP à 3 ans les plus faibles.
  • La survie globale (SG) était comparable dans tous les groupes, 96 % des patients étant vivants à 3 ans.
  • Plusieurs événements indésirables se sont avérés plus prononcés dans le groupe sous trithérapie.

Limites

  • Il s’agit de données d’une analyse intermédiaire.