Les troubles respiratoires du sommeil sont associés aux biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Une étude de cohorte française a découvert que la présence de troubles respiratoires du sommeil (TRS), par rapport à leur absence, est associée à une charge amyloïde plus importante et à trois autres biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer (MA), chez des adultes plus âgés en bonne santé cognitive.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent que les TRS doivent être dépistés et traités de façon agressive.

Protocole de l’étude

  • Une étude de cohorte transversale de 127 participants (analyse secondaire), issus de l’essai clinique Age-Well, a été menée en France.
  • Les participants étaient des adultes plus âgés en bonne santé cognitive, qui avaient fait l’objet d’une évaluation neuropsychologique, d’une polysomnographie, d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) et d’une tomographie par émission de positons (TEP).
  • Financement : Union européenne ; Institut national de la santé et de la recherche médicale ; autres.

Principaux résultats

  • La présence de TRS, par rapport à leur absence, a été associée aux biomarqueurs de la MA suivants, avec un chevauchement se produisant au niveau du cortex cingulaire postérieur et du précuneus :
    • un dépôt d’amyloïde plus important (t117, 4,51 ; P après une correction des erreurs relatives à la famille = 0,04 ; d de Cohen : 0,83) ;
    • un volume plus important de matière grise (t119, 4,12 ; P après une correction des erreurs relatives à la famille = 0,04 ; d de Cohen : 0,75) ;
    • une augmentation de la perfusion (t116, 4,62 ; P après une correction des erreurs relatives à la famille = 0,001 ; d de Cohen : 0,86) ;
    • une augmentation du métabolisme du glucose (t79, 4,63 ; P après une correction des erreurs relatives à la famille = 0,001 ; d de Cohen : 1,04).
  • Les TRS n’ont pas été associés à la cognition, à des difficultés autodéclarées sur le plan de la cognition ou du sommeil, ou à des symptômes de somnolence excessive diurne.

Limites

  • Protocole transversal et observationnel.