Les troubles respiratoires du sommeil non diagnostiqués sont fréquents dans le cadre de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite

  • Owens RL & al.
  • J Card Fail

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Parmi les patients atteints d’une insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite (ICFEr), ceux qui répondent aux critères de prescription du sacubitril/valsartan présentent une incidence élevée de troubles respiratoires du sommeil (TRS).
  • Un traitement sans recours au sacubitril/valsartan ni à l’énalapril a été associé à des améliorations sur une période de deux mois.
    • Les auteurs recommandent le dépistage des TRS chez ces patients.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les TRS et l’insuffisance cardiaque vont souvent de pair.
  • Il n’est pas certain que le traitement de l’insuffisance cardiaque améliore les TRS.

Principaux résultats

  • Comparaison entre le groupe du sacubitril/valsartan et le groupe de l’énalapril :
    • TRS modérés à sévères à 8 semaines (par rapport à l’inclusion) : 39 % (39 %), contre 45 % (40 %).
    • Changement de l’index apnée/hypopnée à 8 semaines (par rapport à l’inclusion) : 15,2 heures (16,3), contre 17,6 heures (16,8).
    • Variation de la durée totale du sommeil : -14 minutes, contre -11 minutes.
  • Les autres mesures du sommeil n’ont changé que légèrement sur huit semaines.

Méthodologie

  • Une analyse de l’essai AWAKE-HF a comparé 8 semaines de traitement par sacubitril/valsartan, par rapport à un traitement par énalapril, chez des patients ambulatoires atteints d’une ICFEr (n = 140).
  • Les patients ont fait l’objet d’une surveillance de leur sommeil par un équipement portable pour détecter une apnée obstructive du sommeil ou une apnée centrale du sommeil, ainsi que d’autres mesures à l’aide d’un appareil vestimentaire.
  • Aucun n’avait reçu de diagnostic antérieur de TRS.
  • Critères d’évaluation : la présence de TRS ; la durée totale du sommeil, l’éveil après l’endormissement et l’efficacité du sommeil.
  • Financement : Novartis.

Limites

  • La quasi-totalité des étiologies des TRS étaient obstructives.
  • L’essai n’a pas mesuré la surcharge liquidienne, le poids, la fraction d’éjection, les peptides natriurétiques ou la classe fonctionnelle.