Les troubles respiratoires du sommeil augmentent le risque de cancer du poumon

  • Ma H & al.
  • Eur J Cancer Prev

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les troubles respiratoires du sommeil (TRS) ont été associés à un risque significativement plus élevé de cancer du poumon, même après la prise en compte des antécédents de tabagisme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première méta-analyse connue portant sur les TRS et le risque de cancer du poumon.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de sept études.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • La durée moyenne de suivi allait de 3 ans à 17 ans.
  • Les TRS étaient associés à un risque significativement plus élevé de cancer du poumon (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,28 ; P < 0,001).
  • L’association entre les TRS et le cancer du poumon était significative après l’analyse incluant uniquement les études (n = 3) corrigées pour prendre en compte les antécédents de tabagisme (RR : 1,34 ; P < 0,001).
  • Les différences au niveau de la méthodologie des études, de la source de la population, de la taille de l’échantillon, de la manière dont les TRS étaient évalués, de la durée du suivi, de la validation du diagnostic de cancer du poumon ou de la qualité des études n’ont pas affecté de manière significative les résultats.

Limites

  • Aucune analyse selon le type de cancer du poumon n’a été réalisée.