Les troubles du sommeil augmentent le risque de progression du cancer du sein dans une cohorte chinoise
- Liang ZZ & al.
- Sleep Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une durée de sommeil inadéquate, un fonctionnement diurne perturbé et un sommeil de mauvaise qualité faisaient partie des troubles du sommeil associés à une progression accrue du cancer du sein.
Pourquoi est-ce important ?
- Les médecins devraient interroger les patientes atteintes d’un cancer du sein sur d’éventuels troubles du sommeil et adresser les patientes concernées à des spécialistes.
Protocole de l’étude
- Une cohorte prospective de patientes atteintes d’un cancer du sein de tous stades (n = 1 580) a été analysée dans un centre médical chinois.
- Les troubles du sommeil ont été évalués à l’aide de l’indice de la qualité du sommeil de Pittsburgh (Pittsburgh Sleep Quality Index, PSQI) autodéclaré.
- La progression du cancer du sein était déterminée par l’un des événements suivants : récidive, métastase, décès ou autre maladie nouvellement diagnostiquée.
- Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.
Principaux résultats
- La durée médiane de suivi était de 4,2 ans.
- Un risque accru de progression du cancer du sein a été observé avec ces troubles du sommeil :
- un sommeil de longue durée (plus de 9 heures, contre 6-9 heures ; RR : 4,69 ; IC à 95 % : 1,31–16,78) et un sommeil de courte durée (moins de 6 heures, contre 6-9 heures ; RR : 2,00 ; IC à 95 % : 1,06–3,77) chez les patientes dont le fonctionnement diurne était perturbé (mais pas chez celles dont le fonctionnement diurne était normal) ;
- un sommeil de mauvaise qualité, comparé à un sommeil de bonne qualité (RR : 3,08 ; IC à 95 % : 1,74–5,47) ; et
- un fonctionnement diurne perturbé, comparé à un fonctionnement diurne normal (RR : 2,49 ; IC à 95 % : 1,65–3,79).
- Lors d’une analyse stratifiée des patientes non ménopausées, un sommeil de longue durée (RR : 3,17 ; IC à 95 % : 1,32–7,60) et un sommeil de courte durée (RR : 1,97 ; IC à 95 % : 1,01–3,84) accentuaient la progression, mais pas chez les patientes ménopausées.
Limites
- Étude observationnelle dans sa conception.
- Aucune information sur l’activité physique comme facteur de confusion.
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