Les troubles de tic chronique entraînent un risque accru de problèmes au niveau de la colonne cervicale

  • Isung J & al.
  • JAMA Neurol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints du syndrome de Tourette ou d’un trouble de tic chronique présentaient un risque accru de troubles de la colonne cervicale tels que des anévrismes, des fractures et des spondyloses.

 Pourquoi est-ce important ?

  • Les troubles de la colonne cervicale n’avaient auparavant pas été évalués de façon systématique dans cette population.
  • Ces troubles peuvent être graves et entraîner une incapacité à long terme.

Principaux résultats

  • Incidence de la présence d’au moins 1 trouble de la colonne cervicale pendant un suivi médian de 17 ans :
    • 3,5 % parmi les patients atteints du syndrome de Tourette/d’un trouble de tic chronique ;
    • 2,2 % parmi les pairs non affectés.
  • Le syndrome de Tourette/trouble de tic chronique était un facteur de risque indépendant de :
    • trouble de la colonne cervicale (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,39 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,22–1,59) ;
    • troubles vasculaires cervicaux (RRc : 1,57 ; IC à 95 % : 1,16–2,13) ;
    • troubles non vasculaires cervicaux (RRc : 1,38 ; IC à 95 % : 1,19–1,60).
  • La tendance était similaire :
    • chez les hommes et les femmes considérés individuellement ;
    • après l’exclusion des personnes présentant un déficit de l’attention/une hyperactivité comorbide.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte appariée rétrospective suédoise a été réalisée à partir d’individus nés entre 1973 et 2013 :
    • 6 791 individus atteints du syndrome de Tourette/d’un trouble de tic chronique diagnostiqué à l’âge de 3 ans ou plus ;
    • 67 910 individus sans syndrome de Tourette/trouble de tic chronique.
  • Le critère d’évaluation principal était la présence de troubles de la colonne cervicale :
    • de type vasculaire (anévrisme, infarctus cérébral, ischémie cérébrale transitoire) ;
    • de type non vasculaire (spondylose, troubles des disques cervicaux, fractures, cervicalgie) ;
    • avec intervention chirurgicale.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Recours aux codes diagnostiques.
  • Aucune information sur la topographie ou la gravité des tics.
  • Le caractère généralisable des résultats est inconnu pour les tics anormaux de plus faible gravité ou transitoires.
  • Biais de surveillance possible.