Les traitements actifs des calculs après détournement urinaire sont préférables chez les patients très âgés
- Liz Scherer
- Résumé d’article
À retenir
- Dans les contextes de soins électifs et après avoir fait l’objet de détournements urinaires, les octogénaires et les nonagénaires sont peu susceptibles de faire l’objet de procédures d’élimination des calculs.
- La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’urétéroscopie (URS) sont similaires dans les deux tranches d’âge.
Pourquoi est-ce important ?
- Envisagez un traitement actif des calculs plutôt que le remplacement du stent chez les patients très âgés, afin d’éviter les complications inutiles (par ex., infection des voies urinaires [IVU], incrustations du stent, migrations du stent et prise de médicaments supplémentaires).
Principaux résultats
- 759 patients présentant des calculs urétéraux ont été inclus ; 84,7 % (n = 643/759) étaient des octogénaires et 15,3 % (n = 116/759) étaient des nonagénaires.
- Dans le contexte des soins aigus, la majorité des patients ont fait l’objet d’un traitement invasif, le plus souvent par une désobstruction à l’aide de stents urétéraux (environ 63 %), suivi d’un traitement actif des calculs par URS (environ 30 %) ou d’une lithotripsie par ondes de choc (LOC) in situ (environ 11 %).
- En revanche, les patients hospitalisés dans un contexte de soins électifs ont fréquemment fait l’objet d’un traitement actif des calculs, principalement par URS (environ 77 %), suivi par la pose d’un stent urétéral classique (environ 14 %) ou des remplacements des sondes de néphrostomie (environ 4 %).
- Bien que la prise en charge ne diffère pas significativement par tranche d’âge dans les contextes de soins aigus, dans les contextes de soins électifs, les octogénaires ont fait l’objet d’un traitement actif des calculs par URS plus de deux fois plus souvent que les nonagénaires, tandis que les nonagénaires ont le plus souvent fait l’objet de remplacements du stent urétéral sans URS ou LOC.
- Dans l’ensemble, les octogénaires avaient une probabilité 14 fois plus élevée que les nonagénaires de faire l’objet d’une URS.
Méthodologie
- Une analyse de cohorte rétrospective a évalué la prise en charge à l’hôpital des calculs urinaires chez des personnes autrichiennes qui étaient octogénaires (âgées de 80 à 89 ans) ou nonagénaires (âgées de 90 à 99 ans).
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Impossible de recueillir les traitements utilisés en consultation ambulatoire ou en cabinet, les réadmissions ou la fragilité.
- Les taux d’absence de calculs n’ont pas été déterminés par tomodensitométries (TDM), et les stratégies thérapeutiques ont varié selon les hôpitaux.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé