Les toutes premières lignes directrices sur l’ostéomyélite hématogène aiguë en pédiatrie ont été publiées

  • Woods CR & al.
  • J Pediatric Infect Dis Soc

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les premières lignes directrices relatives à la pratique clinique du diagnostic/de la prise en charge de l’ostéomyélite hématogène aiguë (OHA) en pédiatrie insistent sur une approche par étapes.
  • Les lignes directrices ont été publiées par la Société des maladies infectieuses pédiatriques/Société des maladies infectieuses d’Amérique (Pediatric Infectious Disease Society/Infectious Disease Society of America).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les tests diagnostiques non invasifs sont préférables lorsque cela est possible.
  • Bien que les nouveau-nés aient été exclus en raison de différences importantes concernant la pathogenèse, la prise en charge et les résultats, le consensus est que les recommandations peuvent s’appliquer aux nourrissons de 4 à 8 semaines (notamment aux nourrissons prématurés âgés de plus de 44 à 48 semaines au moment de l’apparition de l’infection).

Points clés

  • Effectuer une hémoculture avant un traitement antimicrobien.
  • Déterminer le taux de protéine C-réactive sérique après la confirmation de l’OHA afin d’établir la valeur de référence pour la surveillance séquentielle.
  • Une radiographie simple des os potentiellement infectés est préférable, sauf si des infections compliquées sont suspectées ou si l’enfant ne répond pas au traitement dans les 24 à 48 heures.
  • La réalisation de diagnostics invasifs doit se baser sur la faisabilité locale, les situations cliniques individuelles et des résultats positifs aux tests diagnostiques non invasifs.
  • Instaurer des antimicrobiens empiriques actifs contre Staphylococcus aureus chez les enfants suspectés d’être atteints d’une OHA qui paraissent malades ou qui présentent une infection en progression rapide.
  • Commencer le débridement de l’abcès ou de l’os infecté chez les patients présentant un sepsis ou une infection à évolution rapide.
  • Éviter les antimicrobiens au site de la chirurgie.
  • OHA confirmée : utiliser des antimicrobiens à spectre étroit sur la base du pathogène identifié, de leur faible profil d’effets secondaires et de leur bonne tolérabilité.
  • OHA suspectée : envisager les organismes causatifs les plus probables.
  • OHA compliquée : obtenir une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une radiographie à la fin du traitement.
  • Sortie de l’hôpital :faire passer les patients à un traitement oral ou parentéral ou les maintenir en soins aigus jusqu’à l’arrêt du traitement.