Les textos sont inefficaces pour réduire les comportements à risque en matière de sexualité et les infections sexuelles

Méthodologie

• 3 123 participants au Royaume-Uni, âgés de 16 à 24 ans et ayant reçu un diagnostic ou un traitement pour une infection à Chlamydia, par gonorrhée ou de l’urètre non spécifique, ont reçu une série de textos pour améliorer leurs comportements en matière de sexualité. 3 125 participants témoins ont reçu un texto mensuel leur demandant s’ils avaient changé d’adresse postale ou d’adresse électronique.
• Financement : Conseil de recherche en santé publique de l’Institut national britannique pour la recherche en matière de santé et de soins (National Institute for Health and Care Research).

Principaux résultats

• Les données sur les résultats étaient disponibles pour 74,8 % des participants (4 675/6 248).
• À 1 an, l’incidence cumulée de réinfections à Chlamydia ou par gonorrhée était de 22,2 % (693/3 123) dans le groupe d’intervention, contre 20,3 % (633/3 125) dans le groupe témoin.
• Dans l’ensemble, l’utilisation du préservatif était la seule tendance positive constante ayant été observée.
  • À 4 semaines, 42,0% des participants à l’intervention (1 312/3 123) ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, contre 39,6 % (1 238/3 125) des participants témoins.
  • En outre, à 1 an, 54,4 % des participants à l’intervention (1 699/3 123), contre 48,7 % des participants témoins (1 522/3 125), ont rapporté avoir fait usage du préservatif lors de la première rencontre avec un nouveau partenaire.

Limites

• Sous-représentation des hommes.
• Biais dans les réponses, à savoir le désir de répondre d’une manière qui soit socialement acceptable.