Les taux de gamma-glutamyltransférase dans le sang peuvent prédire le décès d’origine cardiovasculaire
- Ho FK & al.
- EClinicalMedicine
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les taux de gamma-glutamyltransférase (GGT), s’ils sont élevés, même de façon modeste, peuvent annoncer la nécessité d’évaluer et de réduire les risques de maladies hépatiques et cardiaques.
- Cela peut inclure la réduction de la consommation d’alcool, que de nombreux patients ont tendance à sous-estimer.
Pourquoi est-ce important ?
- La GGT, un marqueur de lésion du foie, a déjà été associée dans des études de faible envergure et de faible puissance aux maladies hépatiques et cardiaques.
- Cette étude tient compte des facteurs de confusion et établit un lien avec de multiples formes de mortalité, même aux limites supérieures de la normale.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 11,8 ans.
- Les facteurs prédictifs de taux de GGT élevé étaient le tour de taille et une consommation d’alcool plus élevée.
- Limite supérieure de la normale, par rapport au décile inférieur de GGT chez les femmes et les hommes (P < 0,0001 pour toutes les valeurs) :
- Mortalité toutes causes confondues : rapport de risque (RR) de 1,15 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,12–1,18) et de 1,31 (IC à 95 % : 1,24–1,38), respectivement.
- Mortalité d’origine cardiovasculaire : RR de 1,21 (IC à 95 % : 1,14–1,28) et de 1,43 (IC à 95 % : 1,27–1,60), respectivement.
- Mortalité d’origine hépatique : RR de 1,83 (IC à 95 % : 1,60–2,11) et de 3,25 (IC à 95 % : 2,38–4,42), respectivement.
Méthodologie
- Une étude de cohorte prospective a porté sur la Biobanque du Royaume-Uni (UK Biobank ; n = 293 667).
- Les chercheurs ont suivi les participants qui étaient exempts de maladie cardiovasculaire ou d’autres maladies chroniques à l’inclusion.
- Ils ont également exclu les personnes n’ayant jamais bu d’alcool.
- Financement : Fondation britannique du cœur (British Heart Foundation) ; Service national de santé écossais pour la recherche (NHS Research Scotland) ; Conseil pour la recherche médicale du Royaume-Uni (Medical Research Council) ; Bureau du scientifique en chef (Chief Scientist Office) du gouvernement écossais.
Limites
- Il est possible qu’il y ait des facteurs de confusion résiduels.
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