Les taux de déclin de la mémoire chez les patients plus âgés ne diffèrent pas entre l’ICP et le PAC
- Whitlock EL & al.
- JAMA
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les adultes plus âgés faisant l’objet d’une revascularisation par pontage aortocoronaire (PAC), par rapport à une intervention coronarienne percutanée (ICP), les taux de déclin de la mémoire à cinq ans n’ont pas différé en fonction de l’intervention.
Pourquoi est-ce important ?
- Éditorial : les résultats viennent s’ajouter aux données probantes indiquant que le risque d’atteinte cognitive n’est pas lié à l’intervention pratiquée mais aux facteurs ayant déterminé le choix de l’intervention.
Principaux résultats
- 665 patients ont fait l’objet d’un pontage aortocoronaire et 1 015 ont fait l’objet d’une ICP.
- Les déclins des unités de mémoire n’ont pas différé entre les deux interventions.
- Les trajectoires de démence à long terme n’ont pas différé non plus.
- À 5 ans, la probabilité prédite de démence était de 10,5 % avec le PAC, contre 9,6 % avec l’ICP (différence : 0,9 % ; IC à 95 % : -2,0 % à 3,8 %).
- Le PAC sans pompe a été associé à un taux de déclin de la mémoire plus rapide, par rapport à l’ICP.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective a été menée auprès de participants à l’Étude sur la santé et la retraite non institutionnalisés, qui avaient fait l’objet d’une intervention entre 1998 et 2015 à un âge de 65 ans ou plus.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; autres.
Limites
- Les résultats sont au niveau de la population, des variations ont donc été constatées dans les trajectoires individuelles.
- Des facteurs de confusion sont possibles.
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