Les taux circulants d’apolipoprotéine B sont associés à un risque accru de récidive du cancer du sein

À retenir

L’étude sur le cancer et la nutrition de Malmö (MDCS) met en avant le rôle des taux circulants d’apolipoprotéine B (Apo B), mais pas d’apolipoprotéine A (Apo A), dans le cadre de la récidive du cancer du sein.

Pourquoi est-ce important ?

L’Apo B est un facteur de risque potentiellement modifiable étudié pour la première fois pour son lien avec le cancer du sein.
L’Apo B est le composant prédominant des lipoprotéines de basse densité.

Méthodologie

L’étude MDCS est une étude de cohorte prospective qui a été menée auprès de 17 035 femmes à Malmö (Suède), recrutées entre 1991 et 1996, et conçue pour étudier les liens entre les habitudes alimentaires et le risque de cancer.
Parmi cette cohorte, 850 femmes atteintes d’un cancer du sein invasif incident diagnostiqué entre 1991 et 2014 ont fait l’objet d’une étude sur la récidive du cancer du sein ou la mortalité toutes causes confondues, avec 5 ans de suivi.
Les taux d’Apo A et d’Apo B dans le sang circulant ont été étudiés au moment de l’inclusion.
Financement : Université d’Aarhus, Suède.

Principaux résultats

90 cas de récidive du cancer du sein ont été diagnostiqués sur une durée de 3 807 personnes-années.
Des taux élevés d’Apo B étaient associés à un taux plus élevé de récidive du cancer du sein (tertile 3 contre tertile 1 ; rapport de risque [RR] de 2,30 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,13–4,68), mais pas à la mortalité toutes causes confondues (tertile 3 contre tertile 1 ; RR de 1,23 ; 0,68–2,25).
Des taux élevés d’Apo A n’ont été associés ni à la récidive ni à la mortalité toutes causes confondues.

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