Les symptômes dépressifs sont liés à l’insuffisance cardiaque d’apparition nouvelle dans une cohorte de patients à haut risque et à bas revenus

  • Dixon DD & al.
  • JACC Heart Fail

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La présence de symptômes dépressifs a été associée à un risque plus élevé d’insuffisance cardiaque (IC) incidente dans une cohorte prospective d’adultes à bas revenus et issus de minorités.

Pourquoi est-ce important ?

  • Parmi les participants déjà atteints d’une IC, les symptômes dépressifs laissent présager de moins bons résultats.
  • Peu d’études ont examiné les liens avec l’IC incidente.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 11 ans.
  • 45 % des participants présentaient une hausse cliniquement pertinente du score à l’échelle de dépression du Centre d’études épidémiologiques à 10 items (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale-10, CESD-10).
  • 25 % des participants (n = 6 081) ont développé une IC.
  • Après une correction pour prendre en compte plusieurs covariables, y compris les données démographiques, les facteurs de risque traditionnels et les déterminants sociaux de la santé :
    • Pour chaque augmentation de 8 unités du score CESD-10, le risque d’IC a augmenté (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,04 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,00–1,09 ; P = 0,038).
  • Le risque était plus élevé chez les personnes ne prenant pas d’antidépresseurs.

Méthodologie

  • L’Étude de cohorte communautaire du Sud des États-Unis, prospective, a été menée (n = 23 937).
  • Les participants étaient principalement des personnes d’origine ethnique afro-américaine à haut risque et à bas revenus.
  • Les participants sans IC ont été évalués à l’inclusion quant à la présence de symptômes dépressifs en 2002–2009, puis ont été suivis dans le temps.
  • Critère d’évaluation : l’IC incidente.
  • Financement : Institut national du cancer des États-Unis (National Cancer Institute).

Limites

  • Les résultats pourraient ne pas être généralisables à d’autres populations.
  • Aucune évaluation continue des symptômes dépressifs.
  • Il n’est pas clairement établi si le traitement des symptômes dépressifs pourrait réduire le risque.