Les survivants du COVID-19 présentent un dysfonctionnement neurocardiovasculaire et une moins bonne capacité à l’effort
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients qui survivent à une forme grave du COVID-19 présentent des lésions cardiaques, vasculaires et neurologiques environ 3 mois après leur sortie de l’hôpital.
- D’autres études sont nécessaires pour déterminer si et pendant combien de temps ces changements vont persister.
Pourquoi est-ce important ?
- Le SARS-CoV-2 provoque une inflammation endothéliale, qui peut persister au-delà de la phase aiguë de la maladie.
- Les survivants du COVID-19 présentent un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, y compris de dysfonctionnement autonome, mais les mécanismes physiologiques n’ont pas été clairement établis.
Méthodologie
- Une étude prospective a comparé les survivants du COVID-19 à des participants témoins non infectés appariés (n = 38).
- Environ trois mois après leur sortie de l’hôpital, les patients ont fait l’objet d’examens visant à évaluer :
- l’activité du nerf sympathique musculaire ;
- la rigidité artérielle, y compris la rigidité aortique et carotidienne et l’épaisseur intima-média ;
- la fonction endothéliale ;
- le débit, la conductance et la résistance de l’artère brachiale ;
- la morphologie cardiaque, la fonction cardiaque et la performance autonome cardiaque ;
- la capacité d’effort ;
- le stress oxydatif.
- Critère d’évaluation : brésilien.
- Financement : organisations gouvernementales et à but non lucratif brésiliennes ; Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
Principaux résultats
- Par rapport aux participants témoins, les survivants du COVID-19 ont présenté :
- une activité du nerf sympathique musculaire plus importante ;
- une rigidité aortique plus importante ;
- un dysfonctionnement de l’endothélium vasculaire plus important ;
- une capacité d’effort plus faible ;
- une dilatation médiée par le débit de l’artère brachiale, un débit, un rapport E/e’ et une consommation maximale d’oxygène plus faibles ;
- des marqueurs antioxydants plus faibles.
- Les survivants ayant une moins bonne capacité d’effort physique ont également été associés à :
- une hyperactivité sympathique ;
- un dysfonctionnement vasculaire ;
- une fonction diastolique réduite.
Limites
- L’étude s’est déroulée à une époque où les principaux variants du COVID-19 étaient les variants Bêta et Gamma.
- La plupart des participants étaient des hommes.
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