Les souches de gonorrhée sont de plus en plus résistantes à l’azithromycine

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L’augmentation des taux de souches de gonorrhée résistantes à l’azithromycine est inquiétante.

À retenir

  • De 1988 à 2021, la prévalence mondiale de la résistance de Neisseria gonorrhoeae (N. gonorrhoeae) à l’azithromycine et à l’érythromycine était de 6 % et de 21 %, respectivement.
  • L’émergence d’une résistance parmi les souches de N. gonorrhoeae à la double thérapie par azithromycine/ceftriaxone (qui vise à prévenir la résistance aux antimicrobiens) pourrait être associée à une augmentation de l’infertilité, des grossesses extra-utérines et de la transmission du VIH, ce qui souligne la nécessité de renforcer et d’étendre les efforts de surveillance à l’échelle mondiale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le diagnostic précoce de N. gonorrhoeae, la recherche des contacts et les stratégies ciblées de gestion des antimicrobiens sont essentiels pour enrayer la résistance croissante des gonocoques.

Principaux résultats

  • 134 rapports provenant de 51 pays ayant évalué 165 172 isolats de N. gonorrhoeae ont été inclus ; la plupart des études (n = 46/134) ont été menées en Asie et en Europe.
  • La prévalence mondiale de la résistance de N. gonorrhoeae à l’azithromycine était de 6 %. Une analyse de sous-groupe ayant comparé les données de 1988 à 2013 a démontré une augmentation de la proportion d’isolats résistants à l’azithromycine au fil du temps.
  • Les schémas de résistance ont différé de manière significative entre les continents.
  • Environ 43,13 % des pays (n = 22/51) ont rapporté que plus de 5 % des spécimens étaient résistants à l’azithromycine.
  • La sensibilité à l’érythromycine (déterminée dans 16 études ayant évalué 13 161 isolats de N. gonorrhoeae) était de 21 %. Environ 1 quart (n = 4/11) des pays ont rapporté que plus de 25 % des spécimens étaient résistants à l’érythromycine.

Méthodologie

  • Une revue systématique/méta-analyse a caractérisé la résistance de N. gonorrhoeae à l’échelle mondiale à l’azithromycine et à l’érythromycine (1988–2021).
  • Financement : Université des sciences médicales du Golestan.

Limites

  • Le caractère généralisable des résultats est limité.
  • Les codes d’identification des souches de N. gonorrhoeae n’ont pas été pris en compte.