Les scores de risque polygénique n’apportent pas grand-chose pour prédire les maladies cardiaques coronaires primaires

• Le risque génétique de MCC provient probablement de nombreuses variations mononucléotidiques (VMN), chacune présentant une faible association avec le risque.
• Il n’est pas clairement établi si les SRP améliorent la stratification du risque de MCC par rapport aux facteurs de risque traditionnels.

Principaux résultats

• Rapport de risque (RR) selon l’écart-type du SRP : de 1,24 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,15–1,34) à 1,74 (IC à 95 % : 1,61–1,86).
• Statistique C du SRP seul : de 0,549 à 0,623.
• Variation de la statistique C lors de l’ajout du SRP à un modèle de risque standard : -0,001 à +0,021.
• À une sensibilité de 90 % :
  • Valeurs prédictives positives : 1,8 %–16,6 %.
  • Taux de résultats faux positifs : 77,1 %–85,7 %.

Méthodologie

• Une revue narrative a porté sur 5 études de grande envergure récentes ayant été très citées qui ont examiné au moins 45 000 VMN.
• Des études ont évalué la prévention primaire chez des personnes asymptomatiques dans des populations générales.
• Les études étaient les suivantes :
  • Étude sur le risque d’athérosclérose dans les communautés (Atherosclerosis Risk in Communities Study).
  • FINRISK.
  • Étude sur le cœur de Framingham (Framingham Heart Study).
  • Étude multi-ethnique sur l’athérosclérose (Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis).
  • Étude de la biobanque du Royaume-Uni (UK Biobank).
• Critère d’évaluation : la valeur différentielle de l’ajout du SRP aux outils de risque standard.
• Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

• Toutes les études ont porté sur des personnes d’ascendance européenne.