Les scores CAC améliorent la classification du risque d’événements de MCVA

  • Patel J & al.
  • JAMA Cardiol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le score calcique des artères coronaires (CAC) apporte une valeur ajoutée à la classification du risque d’événements pour les patients à risque intermédiaire de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (MCVA).
  • Les résultats proviennent de l’Étude multi-ethnique prospective sur l’athérosclérose.

Pourquoi est-ce important ?

  • La notation CAC pourrait permettre de distinguer les patients avec des scores de 0 comme ayant un seuil de risque inférieur aux recommandations pour un traitement par statines.

Principaux résultats

  • 1 688 patients ; moyenne d’âge : 65 ans ; 57,8 % d’hommes ; 38,4 % de patients d’origine ethnique blanche.
  • 42,8 % des patients avaient un CAC de 0.
  • Les scores CAC supérieurs à 1 ont été associés au sexe masculin, à l’origine ethnique blanche, à la prise de médicaments hypolipémiants et à un risque plus élevé de MCVA.
  • Prévalence de scores CAC de 0 d’environ 40 % pour la plupart des différents facteurs d’augmentation du risque examinés et par nombre de facteurs d’augmentation du risque présents.
  • Au cours du suivi médian de 12 ans, le taux d’incidence du risque le plus élevé a été observé avec un CAC supérieur ou égal à 100 et en présence de 3 facteurs d’augmentation du risque ou plus :
    • 12,7 événements pour 1 000 personnes-années (IC à 95 % : 7,9–20,4).
  • Avec un CAC de 0 : 
    • moins de 7,5 événements pour 1 000 personnes-années pour l’ensemble des facteurs d’augmentation du risque sauf 1.
    • L’indice de pression systolique cheville/bras a été l’exception.
  • L’ajout du CAC à l’évaluation du risque a permis d’obtenir la statistique C la plus élevée dans les modèles de risque.
  • Son ajout a également permis d’obtenir le plus grand nombre de reclassifications correctes du risque.

Méthodologie

  • Une étude transversale, multicentrique et populationnelle a été menée aux États-Unis.
  • Les participants n’avaient pas de MCVA ni de diabète à l’inclusion, et présentaient un risque intermédiaire de MCVA.
  • Facteurs d’augmentation du risque : des antécédents familiaux de MCVA prématurée, la ménopause précoce, l’insuffisance rénale chronique, des biomarqueurs pertinents, le syndrome métabolique, un faible indice de pression systolique cheville/bras.
  • Financement : Institut national américain du cœur, des poumons et du sang (National Heart, Lung, and Blood Institute) ; autres.

Limites

  • Aucune correction pour les modifications ayant été apportées dans les traitements de prévention primaire.