Les prescriptions d’opioïdes sont liées au retour aux urgences des patients souffrant d’une douleur dans la partie inférieure du dos
- Megalla M & al.
- Cureus
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients se présentant dans un service des urgences (SU) pour cause de douleur dans la partie inférieure du dos étaient plus susceptibles de revenir pour le même motif dans les 12 mois s’ils avaient reçu des opioïdes à leur sortie de l’hôpital.
- Le taux de retour était faible si les patients avaient reçu des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ce qui suggère que ces médicaments sont souvent efficaces.
Pourquoi est-ce important ?
- Les douleurs dans la partie inférieure du dos font partie des motifs de consultation extrêmement fréquents.
- Les prescriptions d’opioïdes au SU ont été associées à leur utilisation accrue à long terme.
- Les patients pensent que les radiographies sont importantes pour les douleurs dans la partie inférieure du dos.
Principaux résultats
- Un tiers des patients prenaient des opioïdes avant leur visite.
- 43 % des patients ont fait l’objet d’un examen d’imagerie.
- 41 % des patients ont reçu des opioïdes par voie orale au SU, et 57 % ont reçu des prescriptions d’opioïdes à leur sortie de l’hôpital.
- Taux de retour au SU dans les 12 mois : 14 %.
- Facteurs associés à un retour au SU dans les 12 mois :
- Administration d’opioïdes à la sortie de l’hôpital : rapport de cotes corrigé (RCc) de 2,030 ; P = 0,0183.
- Radiographie : RCc de 0,413 ; P = 0,0032.
- Administration d’AINS à la sortie de l’hôpital : RCc de 0,398 ; P = 0,0028.
Méthodologie
- Une étude rétrospective a été menée auprès d’adultes s’étant présentés à un SU dans le New Jersey pour cause de douleur dans la partie inférieure du dos entre 2013 et 2014 (n = 793).
- Critère d’évaluation : le retour au SU dans les 12 mois pour le même motif.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Aucun lien de causalité n’a été établi.
- D’autres SU se trouvaient à proximité, ce qui a offert aux patients cherchant à se procurer des médicaments d’autres options et potentiellement faussé le taux de retour.
- Les tendances en matière de pratiques d’examens d’imagerie et de prescriptions d’opioïdes ont évolué depuis le recueil des données.
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