Les prescriptions de stimulants chez les adultes plus âgés sont liées à des risques d’événements cardiovasculaires

  • Tadrous M & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les adultes âgés qui commencent à prendre un stimulant sur ordonnance présentaient un risque initial accru d’événements cardiovasculaires, en particulier d’arythmie ventriculaire et d’accident vasculaire cérébral (AVC)/accident ischémique transitoire (AIT).
  • Le risque a semblé s’atténuer avec une utilisation à long terme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les stimulants du système nerveux central tels que le méthylphénidate et les amphétamines sont de plus en plus utilisés en gériatrie.
  • Les indications hors autorisation de mise sur le marché comprennent le traitement de la dépression, le rétablissement post-AVC, la fonction motrice et la fatigue.
  • Ces médicaments augmentent la fréquence cardiaque au repos et la pression artérielle (PA) systolique.
  • Peu de données sont disponibles sur leur sécurité d’emploi dans la population gériatrique.

Principaux résultats

  • 932 événements sont survenus.
  • Rapports de risque (RR) pour les utilisateurs, par rapport aux non-utilisateurs :
    • Critère d’évaluation principal : 1,4 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 1,1–1,8 (à 30 jours uniquement).
    • Arythmies ventriculaires : 3,0 ; IC à 95 % : 1,1–8,7 (30 jours) ; 3,0 ; IC à 95 % : 1,4–6,4 (180 jours).
    • AVC/AIT : 1,6 ; IC à 95 % : 1,1–2,1 (30 jours).

Méthodologie

  • Une étude de cohorte ayant utilisé un appariement selon les scores de propension a été menée auprès de résidents canadiens âgés de 66 ans ou plus (n = 31 310).
  • Les chercheurs ont apparié des personnes ayant commencé à prendre un stimulant sur ordonnance à des personnes ne prenant pas de stimulant, selon un rapport 1:4, et ont vérifié les résultats à 30, 180 et 365 jours.
  • Critère d’évaluation : la survenue d’un événement cardiovasculaire (critère composite regroupant une visite au service des urgences ou une hospitalisation pour un infarctus du myocarde, un AVC/AIT ou une arythmie ventriculaire).
  • Financement : gouvernement de l’Ontario.

Limites

  • Étude rétrospective avec risque de biais de sélection.
  • Aucune information sur les antécédents de tabagisme ou la dose prise, par exemple.