Les prélèvements vaginaux volontaires pour détecter les papillomavirus à haut risque boostent les taux de dépistage
- Auvinen E & al.
- Int J Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les autoprélèvements vaginaux volontaires pour détecter les virus du papillome humain à haut risque (VPHhr) sont une option efficace pour améliorer le dépistage du cancer du col de l’utérus.
Pourquoi est-ce important ?
- Envisagez des tests sur des prélèvements vaginaux chez les femmes qui omettent le dépistage basé sur la cytologie des VPH.
Principaux résultats
- Taux final de participantes : 14,7 % (n = 787/5 350) ; 770 participantes ont participé au dépistage en ayant fourni un échantillon vaginal moins de 2 mois après l’invitation et 17 en ayant effectué un frottis en laboratoire.
- 20,5 % (n = 158/770) des échantillons autoprélevés étaient positifs à des VPH à haut risque.
- Test Aptima HPV mRNA assay, par génotype : Le VPH 16 (16,3 % [n = 23] des échantillons) et les VPH 18/45 (5,0 % [n = 7] des échantillons) étaient faiblement présents ; 77,3 % (n = 109/141) des échantillons étaient porteurs d’autres types de VPHhr.
- Test basé sur Luminex : 86,5 % (n = 122/141) des échantillons étaient positifs, 19 échantillons négatifs.
- Une concordance a été observée chez 59,7 % (n = 83/139) des échantillons.
- Cytologie : 23,0 % (n = 53/230) des participantes âgées de moins de 35 ans étaient positives à un VPHhr sur la population invitée ; 79,2 % de ces participantes (n = 42) ont été suivies. 18,9 % (n = 105/557) des participantes âgées de 35 ans ou plus étaient positives à un VPHhr sur la population invitée ; 90,5 % de ces participantes (n = 95) ont été suivies.
- Taux de détection des lésions épidermoïdes intraépithéliales de haut grade :
- Participantes âgées de moins de 35 ans : 7,5 % (n = 4/53), ce qui représente 4,4 % des résultats positifs aux VPH ; 0,9 % des femmes dépistées.
- Participantes âgées de 35 ans ou plus : 2,96 % (n = 3/105), ce qui représente 0,5 % de toutes les participantes d’âge similaire.
- 2 participantes étaient positives au VPH 16, 1 au VPH 18/45 et 4 à d’autres VPH.
Méthodologie
- Une étude pilote randomisée impliquant des prélèvements volontaires pour le dépistage du VPH a évalué leur faisabilité en tant qu’outil supplémentaire pour améliorer les résultats du dépistage organisé chez des femmes finlandaises âgées de 25 à 69 ans.
- Financement : Centre national du cancer de la Finlande du Sud ; autre.
Limites
- Certains faux positifs au VPHhr.
- Il est possible que des cas de VPH à faible risque aient été manqués.
- Taux élevé de résultats non valides.
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