Les pompes à insuline pourraient réduire le risque d’hospitalisation chez les patients pédiatriques atteints d’un DT1

  • Auzanneau M & al.
  • Eur J Pediatr

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les pompes à insuline sont liées à une réduction du risque d’hospitalisation, par rapport aux injections, chez les enfants et les jeunes adultes atteints d’un diabète de type 1 (DT1).
  • Les taux d’hospitalisation plus faibles pour cause de complications aiguës qui sont constatés avec le temps permettent de compenser les hospitalisations plus longues qui sont nécessaires pour la formation initiale des patients à l’utilisation de la pompe à insuline.

Pourquoi est-ce important ?

  • Malgré des bénéfices avérés concernant la glycémie, le traitement par pompe à insuline reste plus onéreux que les injections, notamment en raison de la formation initiale et de la prise en charge.

Méthodologie

  • L’étude a inclus 22 434 patients de moins de 20 ans ayant reçu un diagnostic de DT1, issus du registre prospectif allemand de suivi du diabète sur la période 2009–2018 (4 354 patients ont commencé un traitement par pompe à insuline ; 18 080 ont commencé à recevoir un traitement par injections).  
  • Financement : Projet DEAL ; Centre allemand de recherche sur le diabète ; Association allemande du diabète ; Institut allemand Robert Koch ; Fondation européenne pour l’étude du diabète (European Foundation for the Study of Diabetes).

Principaux résultats

  • Au moment du diagnostic, les durées du séjour à l’hôpital après une correction pour prendre en compte le sexe, le groupe d’âge et le statut d’immigrant étaient de :
    • 13,6 jours pour le traitement par pompe à insuline, contre
    • 12,8 jours pour le traitement par injections (P < 0,0001).
  • Pendant 10 ans, le nombre non corrigé de jours d’hôpital/personne-année (PA) était toutefois de 4,4 pour les injections, contre 3,9 pour le traitement par pompe à insuline (P < 0,0001).
  • Les résultats étaient similaires après une correction pour prendre en compte le groupe d’âge, le sexe, le statut d’immigrant ou le changement de traitement, c.-à-d. l’utilisation continue d’un traitement ou le passage d’un traitement à l’autre entre les injections et la pompe à insuline (P < 0,0001 pour toutes les valeurs).
  • La différence la plus importante a été observée chez les enfants âgés de moins de cinq ans (4,9 jours d’hôpital/PA pour les injections, contre 3,5 jours d’hôpital/PA pour la pompe à insuline ; P < 0,0001).
  • Le nombre de jours d’hôpital/PA pour la formation au diabète n’a pas différé, mais le groupe de la pompe à insuline a présenté un nombre significativement moins élevé de jours d’hôpital/PA pour cause d’acidocétose diabétique ou d’hypoglycémie sévère (P < 0,0001 pour les deux valeurs).

Limites

  • Aucune donnée sur le niveau d’études des parents et le revenu des ménages.