Les petits déjeuners copieux sont associés à un risque plus faible de syndrome métabolique

  • Jenny Blair
  • Résumé d’article
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À retenir

  • Chez les adultes plus âgés dont le petit déjeuner représente une proportion plus élevée de leur apport énergétique quotidien total, la prévalence du syndrome métabolique est plus faible.
  • Des études prospectives sont nécessaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Environ un adulte sur quatre dans le monde présente un syndrome métabolique.
  • Le syndrome peut être lié au chronotype personnel, notamment à la manière dont l’apport énergétique est réparti au cours de la journée.
  • Certaines données probantes antérieures avaient suggéré des bénéfices au fait de prendre un petit déjeuner plus copieux.

Méthodologie

  • Une étude transversale a porté sur des adultes inclus dans l’étude EPIC-Spain (n = 3 644).
  • Les participants ont rempli des questionnaires et ont fait l’objet d’examens cliniques.
  • Les auteurs ont calculé le pourcentage de l’apport énergétique quotidien représenté par le petit déjeuner.
  • Critère d’évaluation : la prévalence du syndrome métabolique.
  • Financement : Fondo de Investigaciones Sanitarias ; Instituto de Salud Carlos III ; Marató TV3 (Espagne).

Principaux résultats

  • Âge médian : 65 ans.
  • Prévalence du syndrome métabolique : 40,7 %.
  • Taille moyenne du petit déjeuner : 15 % de l’apport énergétique quotidien total.
  • Environ 0,4 % des participants ont sauté le petit déjeuner.
  • Les participants ayant pris les petits déjeuners les plus copieux, par rapport aux petits déjeuners les plus légers, présentaient :
    • une prévalence plus faible du syndrome métabolique (rapport de cotes corrigé [RCc] : 0,62) ;
    • un apport énergétique quotidien total plus faible ;
    • une prévalence plus faible de l’obésité abdominale, de l’hypertriglycéridémie et de l’hyperglycémie ;
    • un apport en graisses plus élevé au petit déjeuner, mais un apport en graisses quotidien total plus faible.
  • Le risque plus faible de syndrome métabolique s’est maintenu chez les participants dont le petit déjeuner représentait entre 15 et 29 % de l’apport énergétique quotidien total.
  • Le sexe, l’heure de prise du petit déjeuner et le nombre de repas par jour n’ont pas modifié cette relation.

Limites

  • Aucun lien de causalité n’a été établi.
  • Il se peut que ces résultats ne puissent pas être généralisés à d’autres populations.