Les outils d’évaluation des commotions cérébrales ne sont pas tous utiles au service des urgences
- Univadis
- Clinical Summary
Un outil d’évaluation correct simplifie le diagnostic des commotions cérébrales au SU.
À retenir
- La cinquième édition de l’outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport (Sport Concussion Assessment Tool-Fifth Edition, SCAT5) a une faible spécificité pour le diagnostic des commotions cérébrales au service des urgences (SU) et est mal adapté à un SU en tension.
Pourquoi est-ce important ?
- Envisagez d’utiliser l’échelle des symptômes post-commotion cérébrale (Post-Concussion Symptom Scale, PCSS), qui a une sensibilité et une spécificité élevées, et peut être utile en tant qu’outil autonome pour simplifier le diagnostic au SU.
Principaux résultats
- 49 patients ont été recrutés (32 présentant une lésion à la tête et 17 patients témoins).
- Le SCAT5 était sensible à 100,0 % pour les commotions cérébrales, mais n’était spécifique qu’à 20,0 %, tandis que l’échelle PCSS était sensible à 89,7 % et spécifique à 85,0 %.
- La durée médiane de réalisation des évaluations SCAT5 était de 21 minutes, et près d’un tiers d’entre elles ont été interrompues au moins 1 fois (plus de la moitié pour des raisons cliniques d’évaluation/éducation/imagerie, et le reste en raison de l’environnement du SU).
- L’évaluation par l’échelle PCSS a été réalisée pour tous les patients et a permis d’identifier correctement 15 commotions cérébrales sur 19.
- L’évaluation SCAT5 n’a pas été réalisée chez 2 patients témoins et 9 patients présentant une lésion de la tête.
Méthodologie
- Une étude observationnelle prospective a évalué la capacité discriminatoire de l’outil SCAT5 pour détecter une commotion cérébrale chez les patients se présentant dans un SU avec une lésion de la tête.
- Financement : Bureaux de recherche et Conseils de santé de district pour la capitale et la côte (Capital and Coast District Health Boards and Research Offices) et service des urgences de l’Hôpital de Wellington (Wellington Hospital) ; autres.
Limites
- Biais des cliniciens, possibilité de diagnostics erronés de commotion cérébrale chez certains participants.
- Biais de sélection potentiel du fait de la faible taille de l’échantillon.
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