Les nouvelles directives de pratique clinique de l’ESMO pour le mésothéliome pleural malin

  • Popat S & al.
  • Ann Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • De nouvelles directives de pratique clinique (DPC) pour le mésothéliome pleural malin (MPM) ont été publiées par la Société européenne d’oncologie médicale (European Society of Medical Oncology, ESMO).
  • Les DPC abordent le diagnostic, le traitement et le suivi, ainsi que les dernières immunothérapies.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les DPC sont essentielles en raison de la rareté du MPM, du mauvais pronostic associé à la maladie, et des dernières avancées en matière de diagnostic et de traitement.

Diagnostic

  • Le bilan standard comprend une radiographie du thorax, une tomodensitométrie (TDM) du thorax et de la partie supérieure de l’abdomen, une thoracentèse avec examen de l’épanchement pleural (une thoracoscopie avec biopsie de confirmation est préférable).
  • La radiographie thoracique ne bénéficie pas d’une sensibilité et d’une spécificité suffisantes pour établir un diagnostic.
  • La pathologie et la biologie moléculaire doivent être réalisées conformément à la classification mise à jour du mésothéliome par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
  • L’utilisation de l’immunohistochimie est recommandée pour tous les diagnostics primaires de MPM.
    • Au moins deux marqueurs mésothéliaux et au moins deux marqueurs d’(adéno)carcinome doivent être utilisés pour diagnostiquer le sous-type épithélioïde.
    • La coloration à la cytokératine doit être utilisée pour le sous-type sarcomatoïde.

Traitement

  • Les recommandations abordent les rôles de la chirurgie et de la résection complète macroscopique dans les centres expérimentés dans le cadre d’un traitement multimodal.
  • Les traitements systémiques de première intention, d’entretien et de sauvetage optimaux sont évoqués, tout comme les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire.
  • Le traitement systémique de première intention associé à des données probantes solides incluait le pémétrexed associé au cisplatine ou, alternativement, au carboplatine, et une supplémentation en vitamines jusqu’à six cycles.

Limites

  • Les auteurs n’évoquent pas en quoi les nouvelles DPC diffèrent des versions plus anciennes.