Les nouveaux chiffres de l’obésité infantile sévère en Europe sont publiés

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Une nouvelle recherche de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) montre que, malgré les efforts de prévention déployés, certaines zones de la Région européenne de l’OMS continuent d’avoir des difficultés, avec des taux comparativement plus élevés d’obésité infantile. 

Dans le cadre d’une nouvelle étude, des chercheurs ont examiné les données des trois premiers volets de l’initiative de l’OMS pour la surveillance de l’obésité infantile en Europe (Childhood Obesity Surveillance Initiative, COSI), laquelle a été lancée pour estimer la prévalence et surveiller les changements concernant le surpoids et l’obésité chez les enfants âgés de 6 à 9 ans. Au total, 636 933 enfants ont été inclus dans l’analyse. 

Les chercheurs ont découvert que la prévalence de l’obésité sévère a grandement varié en fonction des pays. Selon la définition de l’OMS, l’obésité sévère a varié entre 1 % des enfants en Moldavie et en Suède et 5,5 % des enfants à Malte. Les pays du Sud de l’Europe ont affiché la prévalence la plus élevée d’obésité sévère, supérieure à 4 %, tandis que les pays d’Europe occidentale et d’Europe du Nord, dont la Belgique, l’Irlande, la Norvège et la Suède, avaient une prévalence inférieure à 2 %.

Les données suggèrent que près de 400 000 enfants âgés de 6 à 9 ans sont atteints d’une obésité sévère, sur les quelque 13,7 millions d’enfants que comptent les 21 pays européens participant à l’initiative.

La recherche a été publiée dans la revue Obesity Facts, la revue de l’Association européenne pour l’étude de l’obésité (European Association for the Study of Obesity, EASO).