Les métiers stressants sont associés à un risque accru de fibrillation auriculaire
- Univadis
- Medical News
Une étude publiée dans la revue European Journal of Preventive Cardiology a découvert que le fait d’avoir un métier stressant est associé à un risque accru de fibrillation auriculaire (FA).
L’étude a porté sur l’association entre le stress au travail et la FA chez 13 200 participants inclus dans l’Enquête suédoise longitudinale sur la santé au travail (SLOSH).
Les participants étaient des employés et n’avaient aucun antécédent de FA, de crise cardiaque ou d’insuffisance cardiaque. La méthodologie d’évaluation a comporté l’association de données autodéclarées sur le stress au travail à l’entrée dans l’étude avec des données de suivi sur la FA issues de registres nationaux.
Durant un suivi médian de 5,7 ans, 145 cas de FA ont été identifiés. Les résultats ont montré que le stress au travail était associé à un risque accru de 48 % de FA (RR : 1,48 ; IC à 95 % : 1,00–2,18) après une correction pour prendre en compte l’âge, le sexe et le niveau d’études. Le fait de procéder à de nouvelles corrections pour le tabagisme, l’activité physique, l’indice de masse corporelle et l’hypertension n’a pas modifié le risque estimé.
Une méta-analyse de cette étude et de deux études publiées auparavant a montré une tendance constante, le stress au travail étant associé à un risque accru de FA dans les trois études. Le sur-risque combiné estimé a été de 37 % (RR : 1,37 ; IC à 95 % : 1,13–1,67).
Les résultats soulignent que les expositions professionnelles, comme le stress au travail, pourraient être des facteurs de risque importants de nouveau cas de FA.
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