Les métastases ganglionnaires occultes touchent 14 % des patients atteints d’un CE laryngé qui font l’objet d’une DGE de rattrapage

Pourquoi est-ce important ?

• La réalisation d’une DGE avec une laryngectomie de rattrapage est controversée en raison de la variabilité des taux de métastases ganglionnaires occultes rapportés et des complications postopératoires.

Principaux résultats

• Le taux combiné de métastases ganglionnaires occultes était de 14 % (IC à 95 % : 11–17 % ; pour tous les sous-sites).
• Le taux de métastases ganglionnaires occultes était de 24 % dans le cas d’une récidive supraglottique, de 9 % dans le cas d’une récidive glottique, et de 17 % dans le cas d’une récidive transglottique (risque relatif [RR] : 2,78 ; P < 0,001 pour la récidive supraglottique, comparativement à la récidive glottique).
• Le taux de métastases ganglionnaires occultes était de 21 % en cas de tumeurs récidivantes T3/4, et de 9 % en cas de tumeurs récidivantes T1/2 (RR : 2,17 ; P = 0,003).
• La DGE n’était pas associée de manière significative à une augmentation du risque de complications postopératoires (RR : 1,72 ; P = 0,07), comparativement à l’observation.

Protocole de l’étude

• 19 études (922 patients pris en charge par DGE, 276 patients faisant l’objet d’une observation suite à une laryngectomie de rattrapage) ont été incluses dans la méta-analyse.
• Financement : aucun.

Limites

• Méta-analyse principalement basée sur des études rétrospectives.