Les métastases cérébrales sont fréquentes dans le cadre du CSTN et du cancer du sein HER2+ métastatiques, selon une méta-analyse

  • Kuksis M & al.
  • Neuro Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Près d’une patiente atteinte d’un cancer du sein métastatique à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-positive, HER2+) ou d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) métastatique sur trois présente des métastases cérébrales.
  • Ce taux est plus faible (15 %) chez les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à récepteurs hormonaux positifs (Hormone Receptor-positive, HR+)/HER2-, d’après une méta-analyse des données concernant plus de 20 000 patientes.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’efficacité des programmes de dépistage des patientes atteintes d’un cancer du sein HER2+ et d’un CSTN métastatiques doit être évaluée.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 25 études incluant plus de 20 000 participantes.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Incidence cumulée des métastases cérébrales :
    • 31 % du sous-groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2+ (intervalle interquartile [IIQ] : 24,0–34,0 ; durée de suivi médiane : 30,7 mois).
    • 32 % du sous-groupe de patientes atteintes d’un CSTN métastatique (IIQ : 18,5–40,6 ; durée de suivi médiane : 32,8 mois).
    • 15 % du sous-groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HR+/HER2- (IIQ : 31,9–36,2 ; durée de suivi médiane : 33,0 mois).
  • Incidence par patient-année :
    • 0,13 (IC à 95 % : 0,10–0,16) du sous-groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2+.
    • 0,13 (IC à 95 % : 0,09–0,20) du sous-groupe de patientes atteintes d’un CSTN métastatique.
    • 0,05 (IC à 95 % : 0,03–0,08) du sous-groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HR+/HER2-.

Limites

  • La méthodologie des études était observationnelle.
  • Les données étaient rapportées de manière incohérente entre les études.