Les mélanomes primitifs multiples sont associés à des tumeurs malignes ultérieures

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À retenir

  • L’analyse de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology and End Results, SEER) suggère que les patients atteints de mélanomes primitifs multiples (MPM) sont à risque accru de tumeurs malignes internes et cutanées.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude soutient l’hypothèse selon laquelle les patients qui développent des MPM présentent une susceptibilité héréditaire au cancer.

Principaux résultats

  • Le risque de tumeur maligne interne ultérieure a augmenté avec le nombre de MP (rapports de cas observés/escomptés [O/E] de 0,99 pour au moins 1 MP, de 1,14 pour au moins 2 MP, et de 1,23 pour au moins 3 MP ; P < 0,05, dans tous les cas).
  • Le risque de cancer du pancréas s’est avéré significatif chez les patients présentant au moins 3 MP avant l’âge de 60 ans (rapport de cas O/E : 3,53 ; P < 0,05), mais pas chez les patients âgés de plus de 60 ans (rapport de cas O/E : 0,92).
  • Les tumeurs malignes internes dont le risque était en corrélation avec la hausse du nombre de MP ont été les suivantes : mélanome oculaire, cancer du cerveau, du sein, de la prostate, du rein, de la thyroïde, des tissus mous, lymphome non Hodgkinien et leucémie lymphocytaire chronique.
  • Le risque de mélanome cutané ultérieur a augmenté avec le nombre de MP (rapports de cas O/E : 8,09 pour au moins 1 MP, de 22,52 pour au moins 2 MP et de 41,03 pour au moins 3 MP ; P < 0,05, dans tous les cas).

Protocole de l’étude

  • Les patients atteints de MPM ont été identifiés à partir de la base de données SEER et ont fait l’objet d’une analyse du risque de tumeur maligne ultérieur.
  • Financement : NCI/NIH ; Université de Stanford (Stanford University) ; Fondation pour la recherche sur le mélanome (Melanoma Research Foundation).

Limites

  • Certaines données cliniques et thérapeutiques de la base de données sont limitées.