Les médicaments psychotropes apportent un soulagement de la douleur significatif chez les patients pédiatriques

  • Jolly T & al.
  • J Pain Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les enfants traités par médicaments psychotropes ont rapporté un soulagement significatif de la douleur chronique, près de 66 % des patients qui ont reçu ce traitement ayant signalé une diminution de la douleur par rapport aux patients qui ont reçu un placebo.

Pourquoi est-ce important ?

  • Jusqu’à 35 % de tous les enfants et adolescents et plus de 10 % de tous les patients pédiatriques hospitalisés font état d’une douleur chronique.

Méthodologie

  • Méta-analyse de 5 essais contrôlés randomisés (ECR).
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Les médicaments étudiés comprenaient l’amitriptyline, le citalopram, la buspirone et la duloxétine.
  • L’analyse combinée de la différence concernant la variation moyenne du score de douleur a porté sur 4 ECR ayant inclus 395 patients :
    • Après 12 à 13 semaines de traitement, le groupe de traitement (n = 197) a rapporté une réduction significativement plus importante de la douleur par rapport au placebo (n = 198) avec une grande taille d’effet (différence médiane standard [DMS] combinée : -0,77 ; P = 0,05).
    • L’analyse des sous-groupes n’ayant inclus que des antidépresseurs (sans buspirone) a également montré une réduction significativement plus importante de la douleur dans le groupe du traitement par rapport au groupe du placebo (DMS : -1,15 ; P = 0,03).
  • L’analyse combinée concernant les patients présentant une réduction significative de la douleur a inclus 445 patients :
    • Les patients du groupe du traitement (n = 224) étaient significativement plus nombreux à avoir rapporté une réduction du score de douleur après 12 à 13 semaines de traitement par rapport au placebo (n = 221 ; rapport de cotes [RC] : 1,66 ; P = 0,02).
    • Une analyse des sous-groupes n’ayant inclus que les antidépresseurs a également révélé que les patients du groupe du traitement étaient significativement plus nombreux à avoir déclaré une réduction de leur score de douleur (RC : 2,03 ; P = 0,005).

Limites

  • Degré élevé d’hétérogénéité entre les études.
  • Le nombre d’études était faible.