Les médicaments antiacides et les antibiotiques administrés durant la première enfance sont associés ultérieurement à des maladies allergiques.

Les chercheurs ont examiné les données relatives à 792 130 enfants, dont 60 209 qui s’étaient fait prescrire un antagoniste des récepteurs de l’histamine 2 (Histamine-2 Receptor Antagonist, H2RA), 13 687 qui s’étaient fait prescrire un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) et 131 708 qui s’étaient fait prescrire un antibiotique au cours des six premiers mois de vie.

Ils ont découvert que les antiacides étaient associés de manière positive à des risques accrus pour l’ensemble des catégories majeures de maladies allergiques et en particulier pour les allergies alimentaires. L’étude a révélé que les nourrissons s’étant fait prescrire des H2RA et des IPP au cours des six premiers mois de la première enfance avaient des risques relatifs corrigés (RRc) d’allergie alimentaire de 2,18 et de 2,59, respectivement.  

Les antibiotiques ont également été significativement associés à l’ensemble des catégories majeures de maladies allergiques. À la suite de la prescription d’antibiotiques au cours des six premiers mois de vie, les RRc se sont avérés être de 2,09 (IC à 95 % : 2,05–2,13) pour l’asthme, de 1,75 (IC à 95 % : 1,72–1,78) pour la rhinite allergique, de 1,51 (IC à 95 % : 1,38–1,66) pour l’anaphylaxie et de 1,42 (IC à 95 % : 1,34–1,50) pour la conjonctivite allergique.

Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Pediatrics.