Les médecins sur les réseaux sociaux : résultats d’une enquête sur plus de 1.000 praticiens

Quel est le profil du médecin présent sur les réseaux sociaux ?

Pas de différence entre les hommes et les femmes médecins, la présence sur les réseaux sociaux n’est pas une question de genre. Les plus jeunes (25-39) y sont très majoritaires (72%). Facebook reste le réseau social le plus utilisé par les répondants de l’enquête (63% des répondants). Ce réseau serait consulté 3 fois ou plus par semaine par les médecins interrogés. WhatsApp/Telegram arrivent en 2^ème position avec 58%, suivi par Instagram (24%), Twitter (13%), Linkedin (5%). Les autres restent anecdotiques pour cette population. 

Pourquoi certains médecins ne sont toujours pas présents sur les réseaux sociaux aujourd’hui ?

Sept sur dix déclarent tout simplement ne pas être intéressés par les réseaux sociaux, 4 sur 10 mettent en avant le manque de confidentialité, 3 sur 10 le manque de temps et un peu moins de 2 sur 10 la crainte d’être harcelé.

Que font les médecins sur les réseaux sociaux ?

Sur l’ensemble des médecins présents sur les réseaux sociaux, 64% ont déclaré avoir affiché un profil personnel, 8% un profil professionnel et 28% un profil mixte. Si l’immense majorité des comportements inappropriés des médecins se passent sur le lieu de travail (voir les résultats de l’enquête « Comportements inappropriés : qu'en est-il en médecine ? »), 17% rapportent être témoins de ces agissements sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, il s’agit avant tout de commentaires généraux (64%) ou concernant leurs patients (26%), de photos d’eux même (20%) ou de leurs patients (14%) ou encore de matériel à caractère sexuel (7%). L’acceptabilité de ce qui est publié par les médecins sur les réseaux sociaux est en partie une question de génération. Par exemple, 65% des 25-39 ans estiment que publier une photo de soi en maillot de bain ne pose pas de problème alors que 66% des 55-73 ans pensent le contraire. En revanche, 7 médecins sur 10 trouvent malvenu que des praticiens publient des photos d’eux-mêmes mettant en scène un comportement ne favorisant pas la bonne santé, comme fumer, boire de l’alcool ou consommer de la nourriture jugée de mauvaise qualité nutritionnelle.

Les patients ne sont pas des amis !

Presque tous (94%) déclarent ne pas créer d’interactions sociales virtuelles avec leurs patients et n’envisagent pas d’être amis avec eux sur Facebook.

Pour découvrir en image les résultats de cette enquête cliquez ici. Résultats décrits par Véronique Duqueroy.