Les lignes directrices actuelles pourraient surestimer le risque de MCV dans le cadre du DT1

À retenir

Les taux de maladie cardiovasculaire (MCV) en présence d’un diabète de type 1 (DT1) à des âges plus jeunes sont maintenant plus faibles que ce que suggèrent les lignes directrices internationales.

Pourquoi est-ce important ?

Les lignes directrices actuelles du Royaume-Uni et de l’Europe recommandent des statines pour de nombreux adultes âgés de 20 à 40 ans qui sont atteints d’un DT1, mais les données contemporaines font défaut.

Méthodologie

Des modèles intégrant 22 facteurs ont été utilisés, notamment l’âge, le sexe, la durée du diabète obtenue à partir de cohortes de patients atteints d’un DT1 sans MCV antérieure : n = 27 527 en Écosse pendant la période 2008–2018. Ils ont ensuite été validés chez 33 183 patients atteints d’un DT1 en Suède pendant la période 2002–2013.
Il y a eu 2 790 et 3 262 incidents de MCV, respectivement.
Financement : Association de lutte contre les maladies thoraciques, les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux d’Écosse (Chest, Heart & Stroke Scotland) ; autre.

Principaux résultats

Selon les lignes directrices datant de 2016 de l’Institut national britannique pour l’excellence en matière de santé et de soins (National Institute for Health and Care Excellence, NICE), 100 % des patients atteints d’un DT1 sans MCV antérieure se feraient prescrire des statines à un âge de 40 ans ou plus et 81–90 % des patients âgés de 20 à 40 ans.
Cependant, le pourcentage de patients ayant un risque de MCV à 10 ans supérieur ou égal à 10 % n’approche pas les 100 % avant l’âge de 65–70 ans, tandis que le pourcentage de patients ayant un risque de MCV à 10 ans supérieur ou égal à 5 % atteint les 100 % à l’âge de 55 ans.
Environ 80 % des femmes et des hommes devraient rester indemnes de MCV jusqu’à l’âge de 50 ans, contre seulement 50 % à l’âge de 65 ans chez les hommes et à l’âge de 67,5 ans chez les femmes, si les risques spécifiques à l’âge actuels sont appliqués tout au long de la vie.

Limites

Les deux cohortes étaient européennes.
Des risques concurrents chez les personnes âgées peuvent réduire la précision du modèle.
Seuls les événements non fatals vérifiés à l’hôpital ont été inclus.

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