Les légumes pourraient protéger les femmes de l’athérosclérose infraclinique

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Augmenter la part des légumes dans l’alimentation, en mettant particulièrement l’accent sur la consommation de légumes crucifères, pourrait avoir des bénéfices pour la prévention de l’athérosclérose infraclinique chez les femmes âgées. Telle est la conclusion des auteurs d’une nouvelle étude publiée dans la revue Journal of the American Heart Association. 

Même s’il a été démontré que les régimes alimentaires riches en légumes, comme le régime méditerranéen, sont associés à une plus faible épaisseur intima-média de l’artère carotide commune (EIM-ACC) et à une progression retardée des plaques athéroscléreuses, on en sait moins sur le rôle des composants individuels tels que les légumes. 

Dans le cadre de cette nouvelle étude, les chercheurs ont distribué des questionnaires sur la fréquence de consommation des aliments à près de 1 000 femmes australiennes âgées de 70 ans et plus. Les femmes ont noté leur consommation de légumes sur un intervalle allant de « ne consomme jamais de légumes » à « en consomme trois fois ou plus par jour ». 

Une consommation plus élevée de légumes (au moins 225 g/jour, par rapport à moins de 150 g/jour) a été associée à une EIM-ACC environ 5 % inférieure. « C’est sans doute un résultat significatif sur le plan clinique, car une diminution de 0,1 mm de l’EIM au niveau de la carotide est associée à une baisse de 10 à 18 % du risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral », ont indiqué les auteurs.     

Ces derniers ont ajouté que si leurs résultats venaient à être confirmés par d’autres études, les recommandations alimentaires devraient souligner les bénéfices d’une augmentation de la consommation de légumes crucifères.