Les ITK pénétrant le SNC peuvent-ils être utilisés sans radiothérapie intracrânienne dans le cadre du CBNPC ?

  • Thomas NJ & al.
  • J Thorac Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie, de la progression de la maladie ou de la progression intracrânienne chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR) ou de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase, ALK) qui présentaient des métastases du système nerveux central (SNC), entre ceux qui étaient traités par inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) seuls ou en association avec une radiothérapie intracrânienne.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent que les ITK de nouvelle génération, y compris l’osimertinib, l’alectinib et d’autres agents pénétrant le SNC, pourraient être efficaces contre la progression de la maladie intracrânienne sans radiothérapie locale chez certains patients.

Méthodologie

  • 147 patients issus de 3 centres ont reçu un traitement par ITK pénétrant le SNC seul (n = 84) ou associé à une radiothérapie (n = 63) pour traiter des métastases intracrâniennes nouvelles ou progressives.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 94 patients présentaient des mutations de l’EGFR, 52 des mutations de l’ALK et 1 patient présentait les deux.
  • Chez les patients atteints d’un CBNPC avec mutations de l’EGFR, aucune différence significative n’a été observée entre les ITK seuls ou associés à une radiothérapie en matière de : 
    • délai médian jusqu’à la progression de la maladie (P = 0,13) ;
    • progression intracrânienne (P = 0,51) ;
    • délai jusqu’à l’échec du traitement (P = 0,26).
  • Chez les patients atteints d’un CBNPC avec mutations de l’ALK, aucune différence significative n’a été observée entre les ITK seuls ou associés à une radiothérapie en matière de :
    • délai médian jusqu’à la progression de la maladie (P = 0,98) ;
    • progression intracrânienne (P = 0,65) ;
    • délai jusqu’à l’échec du traitement (P = 0,95).
  • Après l’analyse multivariée, un prétraitement avec n’importe quel traitement systémique était associé de manière significative : 
    • au risque accru de délai jusqu’à tout type de progression ;
    • au délai jusqu’à la progression intracrânienne ;
    • au délai jusqu’à l’échec du traitement dans les groupes EGFR+ et ALK+
  • Le traitement par ITK sans radiothérapie du SNC n’était pas associé aux résultats.

Limites

  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.