Les IPP réduisent la fiabilité des TIF dans la détection des néoplasies avancées

À retenir

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ont réduit la fiabilité des tests immunochimiques fécaux (TIF) pour la détection des néoplasies avancées (NA).

Pourquoi est-ce important ?

Plus de la moitié des patients de l’étude prenaient des IPP, et la plupart de manière chronique.

Protocole de l’étude

Principaux résultats

52,4 % des patients prenaient des IPP, 39,7 % de manière chronique et 12,7 % de manière sporadique.
La proportion de résultats faux positifs et faux négatifs pour les TIF, dans la détection des NA, était significativement plus élevée chez les patients prenant des IPP, comparativement aux patients qui n’en prenaient pas (11,2 contre 6,7 [P = 0,013] ; et 7,7 contre 4,3 [P = 0,024], respectivement).
La fiabilité des TIF pour la détection des NA chez les patients prenant des IPP était plus faible que chez ceux qui n’en prenaient pas (sensibilité : 43,0 % contre 65,6 % [P = 0,009] ; spécificité : 86,9 % contre 92,3 % [P = 0,010] ; valeur prédictive positive : 34,4 % contre 55,5 % [P = 0,007], respectivement).
Après l’analyse multivariée, la prise d’IPP était associée aux résultats faux positifs lors de la détection des NA par TIF (RC : 1,63 ; IC à 95 % : 1,02–2,59).
La courbe de la fonction d’efficacité du récepteur pour les TIF dans la détection des NA chez les patients prenant des IPP et chez ceux n’en prenant pas était de 0,68 (IC à 95 % : 0,61–0,76) et de 0,85 (IC à 95 % : 0,79–0,90), respectivement.
Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau de la fiabilité des TIF dans la détection du cancer colorectal.

Limites

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