Les inhibiteurs du SGLT2 sont-ils sûrs et efficaces chez les adultes plus âgés ?

Pourquoi est-ce important ?

• Les médicaments peuvent affecter les adultes plus âgés différemment des adultes plus jeunes.

Méthodologie

• Des données ont été combinées à partir de 13 études ayant inclus 86 433 patients exposés à des SGLT2i, avec 14 431 personnes âgées de 65 ans ou plus et 72 002 personnes âgées de moins de 65 ans.
• Financement : projet de sciences et technologies médicales de la Commission de la santé de la province du Sichuan.

Principaux résultats

• S’agissant de l’abaissement du glucose :
  • Aucune différence significative n’a été observée entre les personnes plus âgées et les personnes plus jeunes concernant la glycémie à jeun (différence moyenne standard [DMS] : -0,02 ; P = 0,836).
  • Les réductions du taux d’HbA1c sont plus faibles pour les patients âgés de 65 ans ou plus (DMS : -0,07 ; P = 0,044).
• Aucune différence significative n’a été constatée concernant la pression artérielle (PA ; DMS : 0,11 ; P = 0,175) ou la réduction du poids (-0,01 ; P = 0,749).
• S’agissant de la sécurité d’emploi :
  • Dans l’ensemble, les patients plus âgés présentaient une incidence plus élevée d’EI graves (rapport de cotes [RC] : 1,78 ; P = 0,001) et d’EI entraînant l’arrêt du traitement (2,34 ; P = 0,000).
  • Aucune différence n’a été constatée concernant l’hypoglycémie (RC : 0,90 ; P = 0,802) ou le risque de fracture (0,54 ; P = 0,348).
  • D’autres EI plus nombreux ont été constatés dans le groupe des adultes plus âgés :
    • une déplétion volémique (RC : 2,80 ; P = 0,000) ;
    • des infections des voies urinaires (RC : 1,37 ; P = 0,000) ;
    • des événements relatifs aux reins (RC : 2,61 ; P = 0,000).
  • Les infections génitales sont plus fréquentes dans le groupe des adultes plus jeunes (RC : 0,69 ; P = 0,002).

Limites

• Toutes les études concernaient des pays riches.
• Aucune donnée sur les autres EI.
• La plupart des études étaient observationnelles.