Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire sont efficaces dans le cadre du cancer gastrique à HER2 positif

  • Janjigian YY & al.
  • Nature

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement combiné par pembrolizumab, trastuzumab et chimiothérapie a permis de réduire la taille des tumeurs et d’améliorer le taux de réponse objective dans le cadre de l’adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne, à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) positif, métastatique ou non préalablement traité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats ont amené l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) à autoriser le pembrolizumab en association avec du trastuzumab et une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine et de platine pour le traitement de première intention de l’adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne HER2+ métastatique ou localement avancé.

Méthodologie

  • Il s’agit de l’analyse intermédiaire d’un essai contrôlé randomisé de phase III (KEYNOTE-811 ; n = 264).
  • Financement : Merck Sharp & Dohme Corp.

Principaux résultats

  • Durée de suivi médiane : 9,9 mois dans la population en intention de traiter (Intention-to-Treat, ITT) et 12,0 mois dans la population d’évaluation de l’efficacité.
  • Dans le groupe d’évaluation de l’efficacité, le taux de réponse objective (TRO) était de 74,4 % dans le groupe de traitement et de 51,9 % dans le groupe placebo (P = 0,00006).
  • Le groupe pembrolizumab présentait des réponses plus marquées que le groupe placebo :
    • Variation médiane par rapport à l’inclusion : -65 % contre -49 %.
    • Réduction d’au moins 80 % par rapport à l’inclusion : 32,3 % contre 14,8 %.
    • Le groupe pembrolizumab présentait une fréquence plus élevée de réponse complète (11,3 % contre 3,1 %).
  • Dans la population telle que traitée, les taux d’événements indésirables de grades 3–5 et d’arrêts du traitement étaient similaires. Les événements indésirables les plus fréquents dans le groupe pembrolizumab, comparativement au placebo, étaient la diarrhée (52,5 % contre 44,4 %), les nausées (48,8 % contre 44,4 %) et l’anémie (41,0 % contre 44,0 %).

Limites

  • Il s’agit d’une analyse intermédiaire.