Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase réduisent le risque de cancer de la vessie

Pourquoi est-ce important ?

• Ces résultats viennent s’ajouter aux données probantes existantes concernant l’utilisation des i5AR dans le cadre du cancer de la vessie.
• L’effet protecteur est significatif après une période à risque d’au moins deux ans, ce qui est cohérent avec une exposition biologiquement significative aux i5AR.

Méthodologie

• Une étude a porté sur 93 197 hommes ayant récemment commencé à prendre un i5AR, appariés selon un rapport de 1:1 à des hommes qui n’avaient pas commencé de traitement par i5AR, entre 2003 et 2013.
• Financement : ministère de la Santé de l’Ontario ; ministère des Soins de longue durée.

Principaux résultats

• La période médiane à risque pour le groupe i5AR était de 1,68 an.
• Aucune différence significative n’a été observée au niveau de l’incidence du cancer de la vessie (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,05 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,82–1,32) pendant la période allant de 0 à moins de 2 ans d’utilisation d’un i5AR.
• Après au moins 2 ans d’utilisation d’un i5AR, le risque de cancer de la vessie était significativement plus faible dans le groupe i5AR (RRc : 0,82 ; IC à 95 % : 0,79–0,94).
• Le finastéride a entraîné une réduction significative du risque de diagnostic de cancer de la vessie après au moins 2 ans d’utilisation continue (RRc : 0,86 ; IC à 95 % : 0,76–0,96). Cependant, ce n’était pas le cas du dutastéride (RRc : 0,92 ; IC à 95 % : 0,83–1,03).

Limites

• Il s’agit d’une étude observationnelle.