Les inflammasomes sont associés au cancer du côlon lié à l’obésité

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À retenir

  • Les complexes protéiques connus sous le nom d’inflammasomes font partie du système immunitaire inné qui aide à réguler l’inflammation et semblent être un facteur qui contribue de manière importante au développement du cancer du côlon lié à l’obésité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Auteurs : « Des stratégies visant à restaurer les fonctions d’immunosurveillance des composants des inflammasomes pourraient constituer une cible intéressante pour identifier et traiter les patients obèses qui présentent un risque accru de développer un cancer du côlon. »

Méthodologie

  • Des échantillons de tissu ont été obtenus auprès de 38 personnes qui n’étaient pas en surpoids ou en obésité et auprès de 61 personnes en obésité, également catégorisées comme atteintes ou non d’un cancer du côlon.
  • Financement : Gobierno de Navarra ; autres.

Principaux résultats

  • 41 personnes présentaient un cancer du côlon.
  • L’obésité (P < 0,01) et le cancer du côlon (P < 0,01) étaient associés à une expression accrue des gènes codant NLRP3, NLRP6, ASC, IL1B et NOD2 dans le tissu adipeux viscéral.
  • Le niveau d’expression du gène codant l’adiponectine était plus faible dans le tissu adipeux viscéral chez les patients en obésité (P < 0,01) et atteints d’un cancer du côlon (P < 0,05).
  • NLRP3 et NOD2 étaient associés de manière positive au pourcentage de monocytes (P < 0,05) et de manière négative au pourcentage d’éosinophiles (P < 0,01).
  • Les échantillons de tissu des patients atteints d’un cancer du côlon étaient associés à une expression plus faible de NLRP6 et IL-18.

Limites

  • L’échantillon était de petite taille.