Les infections urogénitales sont fréquentes chez les femmes plus âgées prenant des inhibiteurs du SGLT

  • Marques LPJ & al.
  • Postgrad Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Chez les femmes ménopausées atteintes d’un diabète de type 2 (DT2), les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (sodium-glucose cotransporter-2 inhibitors, SGLT2i) ont augmenté le risque d’infection génitale et de bactériurie asymptomatique (BA), mais pas le risque d’infection des voies urinaires (IVU).
  • Les patientes commençant à prendre des SGLT2i doivent être conseillées concernant le risque d’infection urogénitale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les infections urogénitales peuvent nuire à la qualité de vie (QdV).
  • Il pourrait être nécessaire de remplacer les SGLT2i.

Méthodologie

  • Une étude cas-témoins prospective a été menée auprès de 160 femmes ménopausées atteintes d’un DT2 (80 recevant un traitement par SGLT2i et 80 n’en recevant pas) ayant été évaluées 4 fois au cours d’une période de 12 mois.
  • Les participantes qui ont contracté une infection génitale ont été exclues de l’analyse des IVU/BA.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Une infection génitale symptomatique a été diagnostiquée chez 23,75 % des patientes recevant un traitement par SGLT2i, contre 10 % des patientes ne recevant pas ce traitement.
    • Risque relatif (RR) : 2,37 (P = 0,03).
    • Le traitement a été arrêté chez 11 des 19 patientes qui recevaient le traitement par SGLT2i.
  • Après avoir procédé aux exclusions, 51 patientes recevaient un traitement par SGLT2i et 59 patientes ne recevaient pas ce traitement.
  • Une BA a été diagnostiquée chez 29,41 % des patientes recevant un traitement par SGLT2i, contre 11,86 % des patientes ne recevant pas ce traitement.
    • RR : 2,47 (P = 0,03).
  • Des IVU ont été diagnostiquées chez 17,64 % des patientes recevant un traitement par SGLT2i, contre 8,47 % des patientes ne recevant pas ce traitement.
    • RR : 2,08 (P =0,16).

Limites

  • Faible taille de l’échantillon en raison des critères d’exclusion.
  • L’exclusion de facteurs de risque non modifiables n’a pas permis d’évaluer si des associations entre la glycosurie et d’autres facteurs de risque fréquents chez ces participantes augmentent les taux de BA, d’IVU ou de vaginite symptomatique dans la réalité de la pratique après l’instauration de SGLT2i.