Les infections post-vaccination pourraient être moins susceptibles de déclencher une forme longue de COVID
- Antonelli M & al.
- Lancet Infect Dis
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les infections post-vaccination (c.-à-d. une infection par le SARS-CoV-2 après la vaccination) sont rares (0,2 %–0,5 %).
- Les infections post-vaccination (par rapport aux infections parmi les non-vaccinés) sont moins susceptibles d’être associées à une forme longue de maladie à coronavirus 2019 (COVID) (symptômes persistant pendant plus de 28 jours).
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première et de la plus grande étude portant sur les infections post-vaccination, sur les facteurs de risque d’infections post-vaccination et sur la forme longue de COVID.
Méthodologie
- Une étude de cas-témoins, emboîtée, communautaire et prospective a été menée dans la pratique réelle auprès de 1 240 009 adultes au Royaume-Uni utilisant l’application pour téléphone portable COVID Symptom Study (Étude des symptômes du COVID).
- Les cas étaient les infections post-vaccination ; les témoins étaient les infections survenues parmi les non-vaccinés.
- Financement : Institut national pour la recherche en santé du Royaume-Uni (National Institute for Health Research) ; Fondation Wellcome Trust ; autres.
Principaux résultats
- Des infections post-vaccination sont survenues chez 0,5 % des adultes après la première dose du vaccin et chez 0,2 % des adultes après la seconde dose du vaccin.
- Les infections post-vaccination après la première et la seconde doses (par rapport aux infections chez les non-vaccinés) ont été associées à une proportion plus faible d’hospitalisations (3,9 % contre 10,7 % [P < 0,0001] et 2,2 % contre 7,4 % [P < 0,0001], respectivement).
- Les infections post-vaccination après la seconde dose ont été associées à une probabilité plus faible de symptômes de longue durée (28 jours ou plus) (rapport de cotes [RC] : 0,51 ; P = 0,0060).
- La fragilité était un facteur de risque d’infections post-vaccination chez les adultes plus âgés après leur première dose de vaccin (par rapport aux infections parmi les non-vaccinés ; RC : 1,93 ; P < 0,0001).
- Le fait de vivre dans des zones fortement défavorisées était un autre facteur de risque d’infection post-vaccination après avoir reçu la première dose de vaccin (RC : 1,11 ; P = 0,039).
Limites
- Il s’agit d’un protocole observationnel.
- Toutes les données ont été autodéclarées.
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