Les habitudes alimentaires pro-inflammatoires sont associées à une augmentation de la mortalité chez les survivantes d’un cancer de l’ovaire

  • Sasamoto N & al.
  • Br J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un régime alimentaire hautement pro-inflammatoire après le diagnostic a été associé à une augmentation de la mortalité chez les survivantes d’un cancer de l’ovaire.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les données concernant les habitudes alimentaires pro-inflammatoires et la mortalité chez les survivantes d’un cancer de l’ovaire sont limitées.

Méthodologie

  • Une étude a été menée auprès de 1 003 survivantes d’un cancer de l’ovaire issues des études I et II sur la santé du personnel infirmier (NHS).
  • Les scores des habitudes alimentaires pro-inflammatoires empiriques (Empirical Dietary Inflammatory Pattern, EDIP) et de l’indice alternatif d’alimentation saine (Alternative Healthy Eating Index, AHEI) ont été calculés à partir de questionnaires sur la fréquence alimentaire.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Les scores EDIP et AHEI avant le diagnostic n’étaient pas associés à la mortalité.
  • Chez les patientes atteintes d’un cancer séreux non de haut grade, un score EDIP plus élevé après le diagnostic était associé à un risque accru de mortalité toutes causes confondues (rapport de risque [RR]5e quintile contre 1er quintile : 1,95 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,04–3,67).
  • Les patientes qui consommaient constamment un régime alimentaire fortement pro-inflammatoire, comparativement à faiblement pro-inflammatoire, présentaient un risque accru de :
    • mortalité spécifique au cancer de l’ovaire (RR : 1,58 ; IC à 95 % : 1,09–2,30) ;
    • mortalité toutes causes confondues (RR : 1,55 ; IC à 95 % : 1,10–2,19).
  • Les survivantes d’un cancer de l’ovaire qui sont passées d’un régime faiblement à hautement pro-inflammatoire avant le diagnostic à un régime hautement pro-inflammatoire après le diagnostic présentaient un risque accru de mortalité toutes causes confondues (RR : 1,44 ; IC à 95 % : 1,06–1,95).

Limites

  • La taille d’échantillon était limitée pour les analyses stratifiées.