Les flavonols alimentaires sont associés à une réduction du risque de maladie d’Alzheimer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les adultes plus âgés ayant des apports alimentaires plus élevés en flavonols ont présenté un risque plus faible de maladie d’Alzheimer dans cette étude de cohorte prospective.
- Une réduction a été constatée même après une correction pour prendre en compte l’âge, le sexe, le niveau d’études, le statut de l’APOE ɛ4 et la participation à des activités cognitives et physiques.
Pourquoi est-ce important ?
- Les options de prévention et de traitement de la maladie d’Alzheimer sont limitées.
Principaux résultats
- Au cours d’une période de suivi médiane de 6,1 ans, 23,9 % des participants ont reçu un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
- L’apport alimentaire en flavonols a été inversement associé au risque corrigé de maladie d’Alzheimer dans des modèles à risques proportionnels de Cox.
- Comparaison entre le quintile supérieur et le quintile inférieur d’apport alimentaire en flavonols (rapports de risque [RR]) :
- flavonols totaux : 0,52 (P = 0,006) ;
- kaempférol : 0,50 (P = 0,002) ;
- myricétine : 0,62 (P = 0,03) ; et
- isorhamnétine : 0,62 (P = 0,02).
- Seule une tendance a été constatée pour l’apport en quercétine (RR : 0,70 ; P = 0,06).
- Apport total en flavonols : 5,3 mg/jour dans le quintile inférieur ; 15,3 mg/jour dans le quintile supérieur.
Protocole de l’étude
- Il s’agit d’une étude de cohorte prospective communautaire de 921 adultes plus âgés sans démence (âge moyen : 81,2 ans), menée dans le cadre du Projet sur la mémoire et le vieillissement du centre médical de l’Université Rush (Rush Memory and Aging Project).
- Le régime alimentaire a été évalué au moyen d’un questionnaire de fréquence alimentaire lors d’évaluations annuelles.
- Critère d’évaluation principal : la maladie d’Alzheimer diagnostiquée par des cliniciens.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; Institut national américain sur le vieillissement (National Institute on Aging) ; Service de recherche agricole du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA Agricultural Research Service).
Limites
- Des facteurs de confusion résiduels n’ont pas été mesurés.
- Il existe un biais de rappel et d’autodéclaration concernant le régime alimentaire.
- Le caractère généralisable des résultats est incertain pour les populations d’origine ethnique non blanche, à faible niveau d’études et non volontaires.
- Il est possible qu’une maladie d’Alzheimer infraclinique ait conduit à une altération du régime alimentaire.
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