Les femmes sont plus susceptibles de présenter des événements indésirables sévères liés au traitement anticancéreux
- Unger JM & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Par rapport aux hommes, les femmes présentent un risque accru d’événements indésirables (EI) sévères liés au traitement anticancéreux.
Pourquoi est-ce important ?
- Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents aux EI pourrait potentiellement donner lieu à des modifications des interventions ou des délivrances dans le but de réduire la toxicité chez les femmes.
Méthodologie
- Des chercheurs ont analysé les données de 8 838 femmes et 14 458 hommes ayant participé à des essais de phase II ou III menés par le réseau de recherche sur le cancer SWOG entre 1989 et 2019.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) et autres.
Principaux résultats
- 75 % des individus ont reçu une chimiothérapie, et les autres ont reçu une thérapie ciblée ou une immunothérapie.
- Deux tiers des individus ont présenté au moins un EI de grade 3 ou supérieur.
- Les femmes présentaient un risque 34 % plus élevé d’EI sévères, par rapport aux hommes (P < 0,001).
- Les femmes présentaient un risque 25 % plus élevé de présenter des EI de grade 5 ou supérieur, par rapport aux hommes (P < 0,001).
- Après une correction pour prendre en compte les facteurs de confusion, les femmes présentaient un risque accru d’EI symptomatiques sévères, y compris de nausées et de douleurs, avec tous les types de traitement.
- Les EI symptomatiques étaient 66 % plus élevés chez les femmes sous immunothérapie (P < 0,001).
- Les femmes présentaient également un risque accru d’EI gastro-intestinaux symptomatiques avec tous les traitements, ainsi qu’un risque accru d’EI liés au sommeil avec la chimiothérapie et l’immunothérapie.
- Les femmes présentaient un risque plus élevé que les hommes d’EI hématologiques objectifs avec la chimiothérapie, l’immunothérapie et la thérapie ciblée, mais pas d’EI non hématologiques objectifs.
Limites
- Les toxicités pourraient être plus élevées chez les patients ne participant pas à des essais, car les patients participant à des essais cliniques sont susceptibles d’être plus jeunes et en meilleure santé.
- Les profils de toxicité au fil du temps n’ont pas pu être déterminés.
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