Les femmes restent confrontées à des diagnostics tardifs du VIH

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La moitié des femmes en Europe ayant reçu un diagnostic de VIH sont diagnostiquées à un stade tardif de l’infection, selon les données de surveillance 2018 publiées conjointement par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (European Centre for Disease Prevention and Control, ECDC) et le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe.

Les chiffres montrent qu’en 2018, 141 552 infections à VIH nouvellement diagnostiquées ont été rapportées dans 50 des 53 pays de la région Europe définie par l’OMS, notamment 26 164 dans l’Union européenne et l’Espace économique européen (UE/EEE). Cela correspond à un taux brut de 16,2 infections nouvellement diagnostiquées pour 100 000 personnes.

Un peu plus de la moitié (53 %) des infections ont été diagnostiquées à un stade tardif (numération des cellules CD4 < 350 cellules/mm3 au moment du diagnostic). Cette proportion était la plus élevée en Europe de l’Est (56 %) et en Europe centrale (55 %) et la plus faible en Europe de l’Ouest (49 %).

Après une analyse des numérations des cellules CD4 selon le mode de transmission, les proportions les plus élevées de personnes se présentant à un stade plus tardif de l’infection à VIH (CD4 < 350 cellules/mm3) dans l’UE/EEE ont été constatées parmi les femmes (51 %), les adultes plus âgés (64 % chez les personnes de plus de 50 ans), les hommes ou les femmes infectés lors de rapports hétérosexuels (63 % et 53 %, respectivement), les personnes qui ont acquis le VIH par la consommation de drogues injectables (53 %) et les migrants d’Asie du Sud et d’Asie du Sud-Est (56 %) et d’Afrique subsaharienne (57 %).